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Les Visiteurs : 5 anecdotes que vous ne connaissiez peut-être pas sur la saga

Jean Reno et Christian Clavier dans[ITALIC] Les Visiteurs - La Révolution[/ITALIC]

Nicolas Schul © 2016 GAUMONT / OUILLE PRODUCTIONS / TF1 FILMS PRODUCTION / NEXUS FACTORY / OKKO PRODUCTION, DR

Jean Reno qui retrouve le costume de Godefroy de Montmirail et Christian Clavier celui de Jacquouille la Fripouille, c'est dès mercredi dans Les Visiteurs - La Révolution. À l'occasion de la sortie de cette troisième aventure dans les couloirs du temps du chevalier et de son serviteur, retour sur cinq anecdotes de la saga.

Quatre films pour un réalisateur

Il y a deux types de sagas : celles qui changent de réalisateurs à chaque opus et celles qui le conservent du début à la fin. La saga des Visiteurs est l'une d'entre elles. En effet, Jean-Marie Poiré a entièrement réalisé cette trilogie et il était aussi derrière la caméra du remake américain. Il a également écrit tous les films, en collaboration avec Christian Clavier. L'idée de cette histoire de chevalier se retrouvant coincé au XXème siècle, Poiré l'a eue à 17 ans en cours de mathématiques, et c'est lors d'un déménagement en 1990 qu'il a retrouvé le cahier d'école sur lequel il l'avait écrite.

Un doublage pas à la hauteur

Suite à l'immense succès remporté par Les Visiteurs en France à sa sortie en 1993, les Américains s'intéressent de près au film. Ils prévoient alors de sortir le long métrage aux États-Unis en anglais et c'est l'iconique Mel Brooks qui est chargé d'en superviser le doublage. Des années de travail et un demi-million de dollars furent investis dans l'entreprise avant que l'idée ne soit abandonnée car le public adolescent avait mal réagi aux projections tests. Jean-Marie Poiré n'avait pas non plus aimé le doublage. Finalement, c'est sous-titré et non doublé que le film sortit de l'autre côté de l'Atlantique à l'été 1996 où il passa complètement inaperçu.

Un remake de trop ?

Si en France, Les Visiteurs et sa suite Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2, sortie cinq ans plus tard, ont été d'énormes succès et sont depuis devenues des comédies cultes, le remake américain n'a pas suivi la même trajectoire. Les Visiteurs en Amérique a en effet fait un flop en France comme aux États-Unis. Gaumont avait investi une somme très importante dans ce remake et son échec faillit causer la faillite du studio. Il y avait pourtant des noms prestigieux au scénario aux côtés de Poiré et Clavier : John Hughes et Chris Columbus. Jean-Marie Poiré fit même le choix d'être crédité au générique sous un autre nom : Jean-Marie Gaubert. Officiellement car Poiré était difficilement prononçable pour les Américains, officieusement car le réalisateur et Clavier se seraient fâchés sur le tournage, au point que Poiré n'assura même pas la promotion du film.

Des films qui inspirent

Christian Clavier le sait, son rôle de gueux dans la saga des Visiteurs reste l'un des plus populaires de sa carrière. Ainsi, quand en 1996 il monte sa boîte de production, il la nomme Ouille Productions en hommage au fameux Jacquouille la Fripouille. Jean-Marie Poiré aussi décida de rendre hommage à sa célèbre trilogie quand il nomma sa société Okay Films en référence à la réplique culte de Jaquouille "Okaaaaayyyy". Cependant, après Les Visiteurs en Amérique, il la renomma Comédie Star.

Du placement de produit en pagaille

Les Visiteurs est connu pour être l'un des premiers films français à utiliser le placement de produit (technique de publicité qui consiste à mettre en avant des produits de marque) à de très nombreuses reprises. Si des marques sont seulement montrées à l'écran, d'autres sont tout bonnement citées. On retrouve notamment des évocations de Hermès, Lacoste, Yop, Courtepaille ou encore Renault. Cette dernière entreprise a d'ailleurs dû se frotter les mains face au succès du film car après sa sortie, les ventes de Renault Safrane ont significativement augmenté. Rebelotte pour Les couloirs du temps qui utilise de nouveau le placement de produit à gogo avec des marques telles que Pizza Hut, Clairefontaine, Nesquik ou Lustucru...

publié le 4 avril, Marine de Guilhermier

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