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Les Trois Frères : cette réplique qui devait être supprimée du film culte

Les Inconnus (Bernard Campan, Didier Bourdon et Pascal Légitimus) lors d'un rendez-vous en Belgique, le 1er février 2014.

© ISOPIX/SIERAOKOWSKI - Les Inconnus (Bernard Campan, Didier Bourdon et Pascal Légitimus) lors d'un rendez-vous en Belgique, le 1er février 2014., Sipa

En 1995, les Inconnus donnent vie à leur premier long-métrage : "Les Trois Frères". Plus de 25 ans plus tard, les comédiens sont revenus sur le film devenu culte. D'ailleurs, ils ont plus particulièrement évoqué une réplique clé...

Le 7 septembre 2022, le 44e numéro de la revue Schnock est sorti, mettant en vedette le trio infernal des Inconnus. À la Une de cette dernière édition, Pascal Légitimus, Bernard Campan et Didier Bourdon n'ont pas manqué d'échanger quant à leur première réalisation, "Les Trois Frères", qui avait été sacré meilleur premier film aux César en 1996.

Dans le cadre de l'entretien, Bernard Campan a parlé d'un des gags très appréciés du film. Il s'agit de la scène dans laquelle le personnage de Didier Bourdon se rend à un dîner organisé par sa belle-famille, juste après avoir découvert qu'il allait hériter d'une grosse somme. "Lorsqu'ils gagnent 100 millions, on s'était dit : 'Bon, 100 millions, comment est-ce qu'on peut appeler ça ? Allez, 100 patates'. Et on trouve alors le jeu de mots : 'Votre poisson, avec ou sans patates ?'", narre Bernard Campan.

"On trouvait donc le gag tiré par les cheveux"

Seulement, ils auraient hésité à conserver cette réplique. Le comédien explique : "Ce qui ne collait cependant pas, c'était que les Rougemont étaient, à l'origine, une famille bourgeoise, elle ne pouvait pas dire 'patates', elle aurait plutôt dit 'pommes de terre'. On trouvait donc le gag tiré par les cheveux". Par chance, les deux réalisateurs Didier Bourdon et Bernard Campan finissent par trouver une solution pour conserver le gag. "Pour qu'il fonctionne, on les a transformés en famille de la petite bourgeoisie assez modeste. Ce qui était très bien.", raconte-t-il avant de conclure : "On essaie, avec Didier, de faire en sorte que les choses sonnent juste". Cette cohésion, ils pourront bien sûr l'utiliser pour leur prochain projet !

publié le 13 septembre, Inès Agblo, Jellyfish France

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