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Léa Seydoux : sa James Bond incarne "la réalité-vérité dans l'univers de 007"

Avec Marion Cotillard, elle est la "frenchie" la plus appréciée outre-Atlantique. L'énigmatique comédienne blonde Léa Seydoux revient en James Bond girl dans "Mourir peut attendre", aux côtés de Daniel Craig. Madame Figaro lui a soutiré, le jeudi 12 mars 2020, de rares confessions.

La petite-fille du producteur Jérôme Seydoux, propriétaire de Gaumont, n'a plus à rien prouver à l'industrie du cinéma. La future gardienne de prison de "The French Dispatch", signé du loufoque Wes Anderson, a accordé une interview à Madame Figaro. Léa Seydoux y dévoile des informations sur l'évolution de son personnage Madeleine Swann, qui fait tourner la tête de l'agent 007 : "Vous allez être surpris, car il s'agit d'une James Bond girl inédite, tout comme le film qui n'a rien en commun avec Spectre, de Sam Mendes. (...) Mon rôle est plus intense, plus complexe : c'est un personnage qui, je pense, plaira aux femmes... Madeleine Swann n'est ni un agent secret ni une héroïne aux superpouvoirs. C'est une femme dans toute sa vulnérabilité. Elle est peut-être le seul élément de réalité-vérité dans l'univers de 007." Avant de préciser un fait d'importance : "C'est la première James Bond girl qui n'est pas définie à travers sa sexualité."

"J'ai toujours voulu être Marlon Brando !"

Quant à son partenaire à l'écran, il s'attire toutes les faveurs de la Française qui le compare à une noix de coco : "Daniel Craig n'est pas lisible, et c'est ce qui m'attire chez lui : les gens lisibles m'ennuient. En même temps, derrière la surface, il est profondément humain. Je trouve que de tous les James Bond, c'est lui qui est le plus émouvant... Daniel est comme une noix de coco : la surface est dure mais, à l'intérieur, c'est doux."

Critiquée pour sa froideur apparente, similaire à celle de l'acteur, l'égérie Louis Vuitton révèle se reconnaître en lui. Celle qui assume avoir "34 ans mais être une enfant" et se considère comme "un animal non apprivoisé" se reconnaît également dans l'une de ses idoles d'enfance : "J'ai toujours voulu être Marlon Brando ! Quand je l'ai vu pour la première fois à l'écran, je me suis reconnue en lui. Cet aspect brut, cette présence, ce côté indomptable me sont familiers. Je suis une femme, mais j'ai une façon d'être qui est plus masculine que féminine. Je suis peu dans la séduction. Je m'offre telle que je suis et, en même temps, je suis paradoxale parce que je change de costume sans arrêt..."

publié le 13 mars, Elodie Falco

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