Actus cinéma

Kheiron, énervé d'avoir été contacté uniquement pour jouer des "immigrés"

À l'affiche de "Mauvaises herbes", son deuxième long-métrage, Kheiron s'est confié au micro d'Europe 1 sur la raison de sa longue absence au cinéma.

En 2016, Kheiron était nommé au César du Meilleur premier film pour "Nous trois ou rien", l'histoire de son père, un homme qui quitte l'Iran pour les cités parisiennes, sorti en novembre 2015. Pour retrouver l'acteur et humoriste au cinéma, il aura fallu attendre trois ans et "Mauvaises herbes", son deuxième long-métrage dans lequel il donne la réplique à Catherine Deneuve et André Dussolier.

Invité de l'émission d'Anne Roumanoff sur Europe 1 le 21 novembre 2018, il a révélé qu'on ne lui "propose plus rien depuis deux ans", avant d'expliquer, agacé : "Ce qui se passe, c'est marrant, c'est que je fais un film dans lequel je joue le rôle de mon père, un immigré, et on me propose dix films derrière où je suis un immigré, un Irakien, un Syrien, un Kosovar."

Des personnages qui lui collent à la peau

Quelque chose qu'il avait déjà vécu après la série de Kyan Khojandi, comme il l'a confié au site À Nous Paris : "Après 'Bref', c'était pour jouer des mecs un peu méchants ou vicelards." Et pour lui, pas de doute, ce nouveau rôle dans "Mauvaises herbes" aura exactement le même effet. "Je sais (...) qu'on va me proposer pendant quelques mois tout les rôles de mec un peu débrouillard, éducateur, etc. Mais comme j'ai déjà fait, je vais pas le faire et après on va passer à autre chose", a-t-il confié à Anne Roumanoff.

Pour incarner des personnages différents, Kheiron compte donc sur lui-même. La preuve, il promet un troisième film en 2020 avec une histoire "complétement à l'opposé" de ce qu'il a pu faire jusqu'à présent et promet même de surprendre le public. Le rendez-vous est pris !

publié le 26 novembre, Solène Filly

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