Actus cinéma

Kevin Costner : un western de 10 heures en développement

Kevin Costner lors du photocall de

© Sicilia Marilla/Olycom, Abaca

L'histoire d'amour entre Kevin Costner et le western continue. L'acteur-réalisateur a en effet pour projet de mettre en scène une nouvelle oeuvre se déroulant au Far West. Une réalisation qui aura pour particularité de durer... dix heures !

Kevin Costner a de l'ambition ! Pour son prochain projet en tant que réalisateur, le comédien s'essaiera une nouvelle fois à un genre iconique de l'histoire du cinéma : le western. Un genre qu'il connaît d'ailleurs bien puisque tous ses précédents films ("Danse avec les loups", "Postman" et "Open Range") s'y apparentaient déjà. La nouveauté sera qu'il ne s'agira pas d'un long-métrage unique mais d'une oeuvre fleuve durant pas moins de dix heures.

Lors d'un récent entretien avec Variety, le cinéaste a évoqué ce projet dont la forme n'est pas encore gravée dans le marbre : "Je suis en train de travailler dessus. Cela dure dix heures en tout, qu'est-ce que vous dites de ça ? Je pourrais en faire trois longs-métrages, ou peut-être quatre. C'est réellement une saga. Je pourrais aussi le faire pour la télévision ou en sortir un tous les six mois, avoir un grand western dont l'histoire est sur plusieurs films comme 'Jean de Florette' et 'Manon des sources'. Je trouve qu'ils sont amusants à voir."

Un genre purement américain

Si la forme que prendra cet étonnant projet n'est donc toujours pas définie, une chose ne risque pas de changer, il s'agira d'un western. En avril dernier, Kevin Costner s'était confié à nos confrères d'AlloCiné sur ce que ce genre représentait pour lui. "C'est un genre qui est avant tout indissociable de notre pays, de l'Amérique. Sachant que l'Amérique a été fondée par les Européens. Je crois que personne ne me prend pour autre chose qu'un Américain. Et je l'accepte totalement : c'est ce que je suis", avait-il expliqué.

Et de poursuivre : "Ça ne m'empêche pas d'apprécier le reste du monde et de voyager pour découvrir comment fonctionnent les autres pays, mais je reste Américain. Je ressens donc régulièrement le besoin de revenir au western."

publié le 5 janvier, Marine de Guilhermier

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