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Jean Dujardin : "Brice, c'est un personnage porte-bonheur"

Jean Dujardin dans

© Christine Tamalet / 2016 Mandarin Production - JD Prod, DR

La sortie de "Brice 3" n'a jamais été si proche ! Le surfeur casseur larguera les amarres dans les salles françaises le 19 octobre prochain. La promotion bat donc son plein pour Jean Dujardin, qui s'est confié sur son personnage culte dans les pages du dernier Studio CinéLive. Morceaux choisis.

En 2005, Brice de Nice débarquait sur les écrans avec ses cheveux blonds, sa passion pour "Point Break" et surtout son goût pour le cassage de tout et n'importe quoi. Onze ans plus tard, le Niçois est de retour avec "Brice 3" car il a cassé le deux. Aujourd'hui, l'acteur oscarisé considère Brice "comme un personnage porte-bonheur" et n'exclut d'ailleurs pas "de le reprendre dans dix ans".

Mais pourquoi tant d'amour pour le personnage ? "Il me permet à chaque fois de ne pas me prendre trop au sérieux", explique Jean Dujardin. Puis d'ajouter : "En même temps, je veux y glisser une morale. Dans le premier, c'était 'Deviens ce que tu es'. Ici, c'est 'regarde-toi en face'. Je voulais m'amuser de ces gens qui veulent être absolument dans la lumière."

Une transformation physique

Il faut l'avouer, Brice de Nice c'est avant tout un look et une dégaine improbable. Son interprète confie d'ailleurs : "Je ne sais pas jouer Brice sans perruque. Dès que j'ai la mèche, la nuque se met en l'air, la voix se met en place, la démarche déhanchée aussi." Le personnage déteint ensuite sur Dujardin qui affirme : "Tel un sale gosse, je n'ai envie d'écouter personne. Je suis dans une bulle jaune, totalement en boucle sur moi-même. Je l'ai très fortement ressenti en reprenant la perruque et le tee-shirt le premier jour de tournage de 'Brice 3'."

Enfin, si le chouchou des Français n'a pas hésité à se glisser de nouveau dans le jogging du surfeur, il avoue : "J'ai eu peur cinq minutes en me disant que j'avais 44 ans et que j'avais un peu l'air con, et puis c'est passé. Parce que j'avais vraiment décidé d'y retourner, pas pour faire un coup commercial." Du coup, Dujardin et le réalisateur James Huth n'avaient pas de limites en coécrivant le scénario. Il se souvient : "On voulait tout s'autoriser. (...) On a travaillé le verbe de Brice, très empathique, mais aussi les quiproquos, le déni un peu pathétique du personnage et les gags visuels."

publié le 7 octobre, Marine de Guilhermier

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