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"James Bond des exorcistes", Russell Crowe n'aime pas les films d'horreur !

A l'occasion de la sortie de "L'Exorciste du Vatican", voici cinq choses à savoir sur ce film d'épouvante avec Russell Crowe.

De quoi ça parle ? Inspiré des véritables archives du Père Gabriele Amorth, exorciste en chef du Vatican. Le Père Gabriele Amorth enquête suite à la découverte terrifiante d'un jeune garçon possédé. Ses investigations le mèneront à dévoiler une conspiration séculaire que le Vatican a désespérément tenté de maintenir dans l'oubli.

Le Père Gabriele Amorth

Le film, écrit par Michael Petroni et Evan Spiliotopoulos, est basé sur des faits présentés comme réels. Plus précisément, L'Exorciste du Vatican est inspiré des véritables archives du Père Gabriele Amorth, exorciste en chef du Vatican.

Surnommé par certains comme le Doyen des Exorcistes, par d'autres comme l'Exorciste du Vatican, le père Gabriele Amorth a effectué d'innombrables exorcismes au nom de l'Église et s'est révélé un combattant acharné contre les forces du mal.

Il a retracé ses exploits dans deux ouvrages (Un exorciste raconte et Nouveaux récits d'un exorciste) recensant des anecdotes terrifiantes et explorant les menaces que font planer les démons sur l'humanité. Son interprète Russell Crowe explique :

"Le Père Gabriele Amorth a bel et bien existé, il a occupé cette fonction pendant 36 ans et il a participé à des dizaines de milliers d'exorcismes. Sans aucun doute, c'est un homme profondément pieux, mais aussi quelqu'un d'extrêmement indépendant."

Russell Crowe n'aime pas l'horreur !

Avec L'Exorciste du Vatican, Russell Crowe tient pour la première fois le rôle principal d'un film d'horreur. L'acteur de 59 ans confie : "C'est un genre que je n'avais jamais exploré. Pour être honnête, je n'aime pas trop les films d'horreur. Ils m'empêchent de dormir. Je suis incroyablement superstitieux."

"Tourner en rond comme le fait le personnage pour affronter les situations auxquelles il doit faire face... Ne me met pas franchement à l'aise. Certes, il s'est produit des phénomènes inhabituels autour de nous, mais on prend un peu de recul et on considère qu'il s'agit de coïncidences - sinon on finit par devenir fou."

Le James Bond des exorcistes !

Les deux ouvrages du Père Amorth - Un exorciste raconte et Nouveaux récits d'un exorciste - ont été des best-sellers. Le producteur Michael Patrick Kaczmarek a réussi à en acquérir les droits d'adaptation avant la disparition de l'homme d'église en 2016 : "Au cours de nos échanges, j'ai su le convaincre que s'il prenait le risque de travailler avec moi, je ferais en sorte de préserver les valeurs catholiques de son œuvre - et de respecter son intégrité, l'Église et son ordre religieux."

"Ces ouvrages sont une mine qui renferme des centaines d'intrigues, d'anecdotes, d'affaires réelles au cours desquelles le Père Amorth a exorcisé des démons. Le nombre d'histoire que nous pouvions raconter était sans limite. Avec mes producteurs partenaires, on s'est toujours dit que ce personnage était le James Bond des exorcistes. Il y avait un vaste ensemble de récits, issus des deux ouvrages, dans lesquels on pouvait puiser et qui allaient dans le sens de notre vision du film."

Le garçon possédé

Dans le film, le Père Gabriele Amorth a pour mission de chasser la créature démoniaque qui s'est emparée d'un petit garçon nommé Henry. Pour le rôle, la production a engagé Peter DeSouza-Feighoney, âgé de 12 ans. Le producteur Doug Belgrad se souvient :

"Pendant l'audition, il a imité la voix du pape, mêlant des dialectes allemand et italien, avant de pousser les grognements inquiétants d'un démon. On ne s'attendait pas à ce que Peter ait mis au point une voix démoniaque. Il a surpassé nos attentes sur toute la ligne."

A noter, par ailleurs, la présence de Daniel Zovatto dans le deuxième rôle principal du film, un acteur extrêmement habitué à l'horreur puisqu'il a joué dans Beneath, It Follows, Don't Breathe ou encore Penny Dreadful: City Of Angels.

La construction d'une abbaye en Irlande

Pour les extérieurs de l'Abbaye de San Sebastian, le cinéaste Julius Avery a défini quelques critères : le bâtiment devait se situer sur des hauteurs et être accessible par une route moderne pour la scène où Julia et ses enfants arrivent en voiture (et, plus tard, celle où le Père Amorth débarque sur son scooter Lambretta).

Après des recherches en Irlande, la production a opté pour un château abandonné à Limerick. Le régisseur d'extérieurs Eoin Holohan explique : "C'était une structure d'architecture gothique nichée au fin fond des bois. Il y avait une construction située sur des hauteurs, un horizon dégagé au loin et une route à proximité."

Julius Avery et son équipe ont filmé les intérieurs de l'Abbaye dans les Studios Ardmore près de Dublin. Le chef décorateur Alan Gilmore a conçu leurs plans en s'inspirant des vitraux de la cathédrale Christ Church (à Dublin), et en y intégrant des références démoniaques à l'instar des pentagrammes jouxtant l'iconographie.

publié le 13 mai, Laurent Schenck, Allociné

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