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James Bond : 10 choses que vous ne saviez peut-être pas sur la saga

Spectre

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À quelques jours maintenant de la sortie de Spectre, 24ème aventure consacrée à l'agent 007, nous vous proposons de découvrir une sélection de 10 anecdotes que vous ne connaissiez peut-être pas à propos de la saga.

1. Avant d'engager Sean Connery comme premier interprète de James Bond, Ian Fleming rêvait de voir Alfred Hitchcock et Cary Grant s'atteler au projet. Mais pour des questions de budget, l'auteur a dû réévaluer ses ambitions. Les producteurs Saltzman et Broccoli tablaient davantage sur un acteur encore très peu connu du public, offrant notamment le rôle à Patrick Mc Goohan, un comédien de théâtre. Celui-ci refusa finalement, jugeant le film "immoral". Roger Moore fut alors envisagé, mais jugé "pas assez viril" par la production. C'est donc finalement Sean Connery qui devint le premier James Bond sur grand écran.

2. La franchise James Bond n'aurait peut-être jamais vu le jour sur grand écran sans John Fitzgerald Kennedy, le 35ème président des États-Unis. Ce dernier a en effet confié lors d'une interview accordée à Life Magazine que Bons baisers de Russie, le cinquième opus de la saga littéraire de Ian Fleming, figurait parmi ses dix livres fétiches. Dès lors, le roman a connu une hausse considérable de ses ventes. Un an plus tard, James Bond 007 contre Dr. No, le premier film consacré à l'agent secret, sortait en salles.

3. "Mon nom est Bond. James Bond", ne cesse de répéter 007 à chaque nouvelle aventure. Mais saviez-vous que le héros britannique a bien failli s'appeler James Secretan ? C'est en effet le nom qu'avait d'abord envisagé Ian Fleming comme en atteste un manuscrit de Casino Royale, le premier tome de la saga littéraire. L'écrivain a finalement changé d'avis en lui attribuant le patronyme d'un ornithologue qu'il appréciait énormément et dont il était en train de lire l'ouvrage Birds of the West Indies : James Bond. Un livre dont 007 parcourt d'ailleurs les pages dans Meurs un autre jour.

4. James Bond, dont la première aventure sur grand écran sort en pleine crise des missiles à Cuba, est un personnage emblématique de la Guerre Froide. Les films de 007 étaient même projetés dans les écoles de formation des espions soviétiques pour "sensibiliser les nouvelles recrues à leurs homologues occidentaux". C'est Markus Wolf, le chef des services secrets d'Allemagne de l'Est, qui avait dévoilé l'anecdote. La rumeur veut également que Leonid Brejnev, qui fut secrétaire général du parti communiste soviétique de 1964 à 1982, aimait regarder Bons baisers de Russie dans la salle de projection du Kremlin, alors même que le film était interdit dans l'Union Soviétique.

5. Aviez-vous remarqué les clins d'oeil à l'oeuvre de Steven Spielberg dans Moonraker ? Outre le mythique Requin (Jaws en VO), qui doit son nom au titre original des Dents de la Mer, on retrouve les fameuses cinq notes permettant d'établir le contact entre les humains et les extra-terrestres dans Rencontres du 3ème type, lorsqu'un scientifique de Moonraker tape les cinq chiffres du code ouvrant la porte d'un laboratoire.

6. Vous vous souvenez forcément de la scène pré-générique de GoldenEye : un avion survole un immense barrage, sur lequel on découvre un homme vêtu de noir courant afin d'installer son harnais sur la grille de protection, avant d'enjamber celle-ci et de se jeter dans le vide au bout d'un élastique. Une scène qui a permis au cascadeur Wayne Michaels de battre le record du monde de saut à l'élastique grâce aux 220 mètres de haut du barrage de Verzasca en Suisse.

7. Demain ne meurt jamais, aka Tomorrow never dies en version originale, aurait en réalité dû s'intituler Demain ne ment jamais (Tomorrow never lies), mais a été modifié involontairement à la suite d'une simple erreur de retranscription !

8. Goldfinger, troisième volet des aventures de James Bond sur grand écran, tient son titre du patronyme de l'antagoniste de 007. Ce grand méchant n'est pas le pur produit de l'imagination de Ian Fleming. L'écrivain s'est en effet largement inspiré d'Erno Goldfinger, un célèbre architecte hongrois auquel il a emprunté, outre son nom, certains traits de sa personnalité. Un choix osé qui s'est soldé par un procès. Fleming et son éditeur furent alors obligés de préciser que les personnages du roman étaient totalement fictifs.

9. Le titre de GoldenEye n'est pas anodin non plus. Il s'agit en effet du nom qu'avait donné l'auteur à son domaine en Jamaïque. Celui-ci fait notamment référence à une opération dont Fleming avait la charge durant la Seconde Guerre Mondiale en cas d'invasion nazie à Gibraltar.

10. Pour travailler son personnage de Dominic Greene, le grand méchant de Quantum of Solace, Mathieu Amalric a lui-même confié s'être inspiré d'un certain Nicolas Sarkozy, alors président de la République française, notamment en ce qui concerne la gestuelle.

publié le 8 novembre, Pauline Julien

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