Actus cinéma

"J'ai des idées pour Smile 2" : le réalisateur revient sur ce succès horrifique de 2022

Succès du cinéma de genre en 2022, le film d'horreur "Smile" de Parker Finn sort ce 26 janvier en VOD. A cette occasion, le réalisateur revient avec nous sur le succès du film.

Le film d'horreur de Parker Finn, Smile, est disponible dès aujourd'hui en VOD et sortira en DVD et Blu-ray le 8 février prochain. A cette occasion nous avons pu nous entretenir avec le réalisateur du film d'horreur n°1 en France en 2022.

Sorti dans nos salles le 28 septembre dernier, Smile a en effet rapporté plus de 215 millions de $ au box-office international et attiré 1,2 million de spectateurs dans les salles françaises.

Porté par Sosie Bacon, Jessie T. Usher et Kyle Gallner, ce film interdit aux moins de 12 ans suit Rose, une psychiatre dont la vie tourne au cauchemar après avoir été témoin d'un incident traumatisant impliquant l'une de ses patientes. Terrassée par une force mystérieuse, Rose va devoir se confronter à son passé pour tenter de survivre...

Destiné au marché du streaming, le long-métrage a finalement eu les honneurs d'une exploitation en salles après les bons retours des projections-test.

Parker Finn nous parle du succès surprise de son film et d'une possible suite.

AlloCiné : Comment expliquez-vous le succès de "Smile"? Vous y attendiez-vous ?

Parker Finn : Je ne m'y attendais pas du tout. Quand vous écrivez et que vous tournez un film vous pensez d'abord à vous et ce que vous désirez explorer.

Vous ne pensez pas au succès que peut avoir votre film. J'ai tenté de rester le plus honnête avec moi-même et avec mon film. C'est un processus d'auto-analyse, c'est assez cathartique d'écrire un film.

Quand celui-ci est terminé il ne vous appartient plus et vous l'offrez au public. À ce moment-là, c'est difficile de savoir s'il y aura une alchimie et s'il va fonctionner. Ce n'est plus de votre ressort. 

On se pose tout un tas de questions : est-ce que le public va comprendre et s'identifier aux personnages ? aux thèmes explorés ?... Je suis très heureux qu'autant de personnes apprécient mon film. C'est surréaliste de voir tous ces gens en débattre.

Ce film a-t-il changé votre rapport au sourire ?

Parker Finn : Absolument. Au départ, j'étais seul avec mon script et avec ce sourire. Je tentais de mimer dans le miroir un sourire pour les différentes scènes afin de mieux visualiser ce que j'étais en train de créer. Parfois, je passais de longs moments dans la salle de bain pour tenter de m'auto-effrayer.

Maintenant que le film est sorti, cela va au-delà de mon sourire. C'est sûr que ça change les choses et le regard que je porte sur les sourires en général.

Le sourire est quelque chose de naturel et parfois on ne s'en rend même pas compte.

Ça m'amuse de voir sur Internet tous les fans du film qui tentent de reproduire les différents sourires du film. Et puis désormais je m'amuse à observer autour de moi, dans la rue, des sourires "anodins" et de me dire qu'ils auraient été parfaits dans mon film.

Excepté votre film, quels sont les sourires de cinéma qui vous effraient le plus ?

Parker Finn : Ce qui me vient à l'esprit est bien sûr le sourire de malade de Jack Nicholson dans Shining !

Pour rester chez Stanley Kubrick, je trouve que le sourire de fou de Vincent D'Onofrio dans Full metal jacket vous met également fort mal à l'aise. C'est un sourire qui vous hante bien après avoir vu le film.

Il y a aussi un chauffeur avec des lunettes noires dans le film de Dan Curtis, Trauma, qui me soulève l'estomac chaque fois que je le vois.

Avez-vous prévu de faire une suite à Smile ?

Parker Finn : Vous en redemandez vraiment !? (rires) J'ai de nombreuses idées pour continuer à explorer l'univers de Smile, mais je ne veux surtout pas me répéter.

Je vais donc prendre un peu de distance et de temps pour savoir dans quelle direction avancer et si je mets en chantier Smile 2. Je tiens vraiment à vous surprendre encore et encore. Continuez de sourire et à très vite.

publié le 26 janvier, Emmanuel Itier, Allociné

Liens commerciaux