Actus cinéma

Independance Day : la suite avortée parlait de paix !

Independance Day

© Twentieth Century Fox France, DR

Le 20 juillet prochain sortira sur nos écrans Independance Day : Resurgence, la suite tant attendue du classique de SF avec de nouveau Roland Emmerich à la mise en scène. Le film verra le retour des aliens sur Terre et le combat des hommes pour sauver l'humanité de l'extinction. Cependant, quand le réalisateur et son producteur, Dean Devlin, ont pour la première fois envisagé une suite à Independance Day au début des années 2000, l'intrigue était bien différente.

En effet, sur le site d'Empire, Emmerich a récemment répondu à des questions d'internautes au cours desquelles il a évoqué cette suite qui ne vit finalement jamais le jour. "C'était après le 11 septembre et Dean et moi voulions faire un film à propos de paix, et au final cela ne marchait pas. Il y a toujours un élément inspiré de ça dans le nouveau film, mais cette version était seulement à propos de paix" a-t-il confié, avant de continuer : "Nous tuions des aliens par accident et à la fin du film, ils atterrissent sur la Maison Blanche et disent 'Nous venons en paix' et c'était tout." Lucide, le cinéaste a ensuite affirmé : "C'était une idée trop faible et nous ne voulions pas réellement le faire. Cela n'avait pas l'atmosphère Independance Day. Seulement un vaisseau alien était détruit !"

Lors de cette session de questions/réponses, le réalisateur de 2012 a également avoué qu'au départ, il n'aspirait pas à faire une suite à son film qu'il considérait comme un long-métrage indépendant, avant de déclarer : "Mais avec les années, j'ai réalisé combien le film était devenu iconique pour les gens et la Fox m'a demandé à plusieurs reprises de faire une suite. Ce qui m'a convaincu, c'est combien la technologie est géniale maintenant et combien je me sentais restreint en 95/96 quand j'ai fait l'original".

Quant à un troisième opus, le cinéaste ne dit pas non ! "Si (Resurgence) a assez de succès, oui, parce qu'il appelle une suite", assure-t-il, avant de plaisanter : "Dans vingt ans ? Non, je ne voudrais pas le faire en déambulateur !"

publié le 14 juin, Marine de Guilhermier

Liens commerciaux