Alors que l'adaptation de la nouvelle de Stephen King "Le Croque-Mitaine" est dans nos salles, découvrez les 3 meilleures adaptations du maître de l'horreur au cinéma selon les notes spectateurs AlloCiné.

Le Croque-mitaine de Rob Savage est sorti ce mercredi 31 mai dans nos salles obscures. Adapté de la nouvelle horrifique de Stephen King publiée pour la première fois en 1973 dans le magazine américain Cavalier, le long-métrage est porté par Sophie Thatcher, Chris Messina et Vivien Lyra Blair.

Sadie, une jeune lycéenne, et sa petite sœur Sawyer, sont encore sous le choc de la mort récente de leur mère. Dévasté par sa propre douleur, leur père Will , thérapeute de profession, ne leur prodigue ni le soutien ni l'affection qu'elles tentent de lui réclamer.

Lorsqu'un patient désespéré (David Dastmalchian) se présente à l'improviste à leur domicile pour demander de l'aide, celui-ci fait entrer avec lui une terrifiante entité s'attaquant aux familles et se nourrissant de leurs plus grandes souffrances.

Interdit aux moins de 12 ans, Le Croque-mitaine présente un monstre inspiré du folklore qui se nourrit de nos peurs. Le film joue sur les peurs primales comme la peur du noir ou la peur du fameux monstre du placard. Un long-métrage efficace où les jump scares s'enchaînent.

Considéré comme le maître de l'horreur moderne, Stephen King a écrit plus de 60 romans et beaucoup d'entre eux ont été adaptés au cinéma parmi lesquels "Carrie, "Ça", "Dead Zone", "Cujo", "Christine", "Simetierre", "Misery" ou encore "Le Fléau" et "Brume".

Mais quelles sont les 3 meilleures adaptations cinématographiques des romans de Stephen King ? Voici le Top 3 selon les notes des spectateurs AlloCiné, et ce sont deux films se déroulant dans l'univers carcéral qui trustent ce classement.

La Ligne Verte (2000) de Frank Darabont - 4,6/5

Sans surprise c'est La Ligne Verte qui figure en première place des meilleures adaptations de King avec une moyenne de 4,6 / 5 étoiles sur 107815 notes spectateurs.

Sorti en 2000, le long-métrage réalisé par Frank Darabont est porté par Tom Hanks, Michael Clarke Duncan, David Morse, Gary Sinise, Bonnie Hunt, Sam Rockwell et James Cromwell.

Interdit aux moins de 12 ans, le long-métrage n'est pourtant pas un film d'horreur mais un film policier fantastique.

Paul Edgecomb (Hanks), pensionnaire centenaire d'une maison de retraite, est hanté par ses souvenirs. Gardien-chef du pénitencier de Cold Mountain en 1935, il était chargé de veiller au bon déroulement des exécutions capitales en s'efforçant d'adoucir les derniers moments des condamnés.

Parmi eux se trouvait un colosse du nom de John Coffey (Michael Clarke Coffey), accusé du viol et du meurtre de deux fillettes. Intrigué par cet homme candide et timide aux dons magiques, Edgecomb va tisser avec lui des liens très forts.

La Ligne verte est le second long-métrage de Frank Darabont après Les Evadés, également adapté d'un roman de Stephen King. Le cinéaste avait fait ses preuves en réalisant l'adaptation en court-métrage de la nouvelle du maître de l'angoisse, "The Woman in the room".

L'auteur autorise en effet les étudiants en cinéma à adapter ses nouvelles en court film pour la somme d'1$ symbolique à condition que ces derniers lui envoient une copie.

Stephen King avait été impressionné par la qualité du court de Darabont. A ce jour, le réalisateur a adapté 3 ouvrages de l'auteur américain sur grand écran : La Ligne Verte, Les Evadés et The Mist. 3 films qui font partie des meilleures adaptations ciné de King.

Un scénario écrit en parallèle du livre

Amis depuis leur collaboration sur Les Evadés en 1994, Stephen King a pitché l'histoire de La Ligne Verte à Darabont qui a immédiatement souhaité en faire une adaptation. Sauf que le romancier n'avait pas encore écrit le livre.

Ce dernier choisit de publier son histoire en 6 épisodes. Frank Darabont a donc commencé à écrire le scénario de La Ligne verte juste après la parution du premier volet intitulé "Deux petites filles mortes", mais a dû attendre que les 5 autres parties soient terminées pour pouvoir poursuivre l'écriture de son film.

Les Evadés (1995) de Frank Darabont - 4,5/5

Avec 4,5/5 étoiles sur 60965 notes, Les Évadés, premier long-métrage de Frank Darabont, est la seconde adaptation de Stephen King la plus appréciée par les spectateurs AlloCiné.

Le film s'inspire de la nouvelle "Rita Hayworth et la Rédemption de Shawshank", publiée en août 1982 dans le recueil "Différentes Saisons". Cette histoire de survie et d'espoir figurait, en 2014, à le 9ème place du classement des œuvres favorites des lecteurs de Stephen King par le magazine Rolling Stone.

Porté par Morgan Freeman et Tim Robbins, le long-métrage suit Red (Freeman), condamné à perpétuité, et Andy Dufresne (Robbins), un banquier injustement condamné pour meurtre.

Les deux hommes se lient d'une amitié inattendue qui va durer plus de vingt ans. Ensemble, ils découvrent l'espoir comme l'ultime moyen de survie. Sous des conditions terrifiantes et la menace omniprésente de la violence, les deux condamnés à perpétuité récupèrent leurs âmes et retrouvent la liberté dans leurs cœurs.

Echec Commercial

Si le film est un échec commercial à sa sortie en salles, il acquiert au fil des ans le statut de film culte. Les Évadés figure à la 72e place de la liste des 100 meilleurs films de l'American Film Institute et a été sélectionné par le National Film Preservation Board pour être conservé à la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis, en raison de son intérêt "culturel, historique, ou esthétique important".

Avec 7 nominations aux Oscars, le long-métrage est bien plus qu'un film de prison. Pour le réalisateur, la prison est une métaphore de la vie. Il déclarait ainsi au moment de la sortie du film :

"Dans la vie, les gens sont prisonniers d'eux-mêmes, de leur quotidien, d'une vie dans laquelle ils se sont laissés enfermer par faiblesse ou par habitude, et ils s'éloignent de ce qui était leur rêve, leur but, leur idéal. Le sujet du film, c'est l'amitié et comment elle transforme deux hommes qui vont apprendre la confiance, l'espoir, et dont la détermination va transformer les vies."

Shining (1980) de Stanley Kubrick -  4,3/5

Si les internautes lui attribuent la moyenne de 4,3/5 étoiles pour 55236 notes et que le film de Stanley Kubrick est considéré comme un chef d'œuvre, l'adaptation ciné du roman "Shining, l'enfant lumière" n'a pas été adoubée par Stephen King...

L'auteur trouvait en effet que le long-métrage, sorti en 1980 et coécrit par Diane Johnson et Kubrick, trahissait son roman publié en 1977.

Pour l'auteur, le cinéaste a en effet négligé les thèmes de la désintégration de la cellule familiale et de l'alcoolisme présents dans le roman. Si bien que Stephen King en a lui-même écrit et produit une nouvelle version sous forme de mini-série. Composée de 3 parties, Shining : Les Couloirs de la peur est diffusée dès 1997, mais ne parvient pas à éclipser le film de Kubrick.

Dans Shining, Jack Torrance, un écrivain en panne d'inspiration, est engagé comme gardien de l'Overlook, un grand hôtel isolé situé dans le Colorado, durant l'hiver. Il s'y installe avec sa femme Wendy et son fils Danny, doté d'un don de médium.

Tandis que Jack n'avance pas dans son livre et que son fils est de plus en plus hanté par des visions terrifiantes, l'écrivain découvre les terribles secrets de l'hôtel et bascule peu à peu dans une forme de folie meurtrière où il s'en prend à sa propre famille...

Un film entré dans la culture populaire

Porté par un Jack Nicholson transcendé, l'impressionnante Shelley Duvall et le jeune Danny Lloyd, ce film interdit aux moins de 12 ans a marqué des générations de spectateurs.

Plusieurs de ses scènes sont entrées dans la culture populaire (avouez que les couleurs des hôtels vous effraient) et sont reprises sous forme de clin d'œil dans de nombreux films (notamment les jumelles et la scène de l'ascenseur déversant des flots de sang).

En 2019, Shining a eu droit à une suite intitulée Doctor Sleep. Réalisé par Mike Flanagan, à qui l'ont doit les séries The Haunting of Hill House, Bly Manor et Les Sermons de Minuit, le long-métrage nous permet de retrouver Danny, ici incarné par Ewan McGregor.

Devenu adulte, Dan est toujours traumatisé par ce qu'il a vécu enfant.  Mais quand il rencontre Abra, courageuse adolescente aux dons extrasensoriels, ses vieux démons resurgissent. Car la jeune fille, consciente que Dan a les mêmes pouvoirs qu'elle, a besoin de son aide.

Ce film est adapté du roman de Stephen King publié en 2013 et ce dernier a cette fois-ci aimé l'adaptation (notée 3,6/5 par les spectateurs AlloCiné).