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Donne-moi des ailes : comment ont été entraînées les oies du film ?

En salle le 9 octobre 2019, le nouveau film de Nicolas Vanier voit Jean-Paul Rouve guider des oies sauvages à bord d'un ULM. Un exploit aussi bien à l'écran que dans la réalité, comme l'a dévoilé un reportage diffusé sur TF1 le 6 octobre dernier.

Pour "Donne-moi des ailes", Nicolas Vanier s'est inspiré de l'histoire vraie de Christian Moullec, un ornithologue qui, en 1995, a sauvé des oies en les aidant à changer de voie migratoire. À l'écran, c'est Jean-Paul Rouve qui l'incarne. Et en plus d'avoir dû suivre des cours afin de savoir piloter un ULM pour les besoins du film, l'acteur des Tuche a aussi dû donner la réplique à des oies sauvages. Car, comme l'a révélé un reportage de TF1 diffusé le 6 octobre dernier, ce sont bien de véritables oiseaux qui apparaissent dans le film.

Des oies suivies depuis leur éclosion

Ainsi, c'est un long travail de dressage qui a été entrepris afin que ces actrices à plumes jouent bien leur rôle, de leur éclosion jusqu'au grand vol final. "Le film avait une chance sur trois de voir le jour. On est parti avec 25 oeufs (...) et puis ces petites oies sont sorties, c'était une fragilité extrême", s'est souvenu le réalisateur au micro de TF1. Et de partager l'une de ses inquiétudes : "Et puis elles ont grandi, (on s'est demandé) est-ce qu'elles vont voler ?"

Pour que celles-ci suivent Jean-Paul Rouve et son fils à la trace, sans se soucier des autres humains présents, Muriel Bec, dresseuse d'Animal Contact, a donc dû ruser. La solution ? Une robe de bure marron que portent les personnages principaux, les différenciant des autres membres de l'équipe, ainsi qu'un klaxon pour appeler les petites oies.

Les oiseaux ont ensuite dû être habitués progressivement au bruit de l'ULM, tout ça dans un laps de temps forcément très court. Au Berry Républicain, le 6 octobre dernier, le réalisateur a indiqué : "Nous étions tenus au temps des oies qui volent le matin ou le soir, et nous autres, avec l'équipe de cent personnes, on était suspendu à elles."

publié le 7 octobre, Solène Filly

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