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Cruella : Emma Stone en inquiétante psychopathe dans la première bande-annonce

Le cauchemar de Pongo, Perdita et leurs chiots reprend vie à travers un second live-action du studio Disney. Dans cette version moderniste, l'époustouflante Emma Stone marche dans les pas de Glenn Close après le tout premier film "Les 101 Dalmatiens" (1996). L'inquiétante bande-annonce vient tout juste d'être dévoilée, mercredi 17 février 2021.

Tête penchée avec les yeux perdus dans le vague, une bouteille d'alcool à moitié vide tenue d'une main, cette flamboyante nouvelle Cruella de Vil instaure une ambiance sinistre dès les premières secondes de la bande-annonce. Cette jeune femme n'a rien en commun avec les autres et avoue elle-même être une "psychopathe" avant de partir dans un long rire démoniaque. Avec sa coiffure bicolore et son maquillage criard dégoulinant, cette interprétation de la collectionneuse de fourrures rappelle les airs fous d'autres personnages iconiques, à l'instar du Joker et Harley Quinn. Sur le passage de l'ennemie des canidés, les protagonistes s'écartent et les chiens retroussent leur babine pour montrer les dents. "Je ne suis qu'une femme, écoutez-moi rugir", s'exclame celle qui est née "brillante, très méchante et un tout petit peu démente". Pas de doute, cette Cruella sera des plus cruelles.

"Devil" en chair et en fourrures qui veut "imposer son style"

Du feu, un tour de magie, des tenues de mode somptueuses et des pneus qui crissent sur le bitume : le réalisateur Craig Gillespie promet d'être généreux sur les péripéties. L'action portera sur les jeunes années de cette méchante culte. En reine maléfique d'un Londres des seventies, Emma Stone s'est engagée dans le rôle le plus "dark" de sa filmographie, peut-être bientôt détrôné par la sorte de Frankenstein au féminin ("Poor Things") qu'elle tournera dans quelques mois avec le cinéaste Yórgos Lánthimos. L'histoire de cette antagoniste haute en couleurs est à découvrir dans les salles à partir du 26 mai 2021, si la pandémie due au coronavirus ne joue pas un nouveau mauvais tour.

publié le 17 février, Elodie Falco, Jellyfish France

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