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Comment Rod Paradot (La Tête Haute) a-t-il vécu l'après Cannes ?

Rod Paradot prend la pose à Roland-Garros à Paris, le 24 mai 2016.

© Wyters Alban, Abaca

Dans un entretien accordé au magazine Elle, la révélation du film d'Emmanuelle Bercot est revenu sur la période qui a suivi sa consécration au festival de Cannes 2015.

Pour ses débuts dans le septième art, Rod Paradot n'a pas fait dans la demi-mesure. Une affiche partagée avec Catherine Deneuve et Benoît Magimel, un triomphe au festival de Cannes 2015 et un sacre mérité aux César 2016, où il a reçu le prix du meilleur espoir masculin. Pourtant, rien ne le destinait à un tel parcours : le comédien de 20 ans préparait un CAP de menuiserie, lorsqu'il a été repéré par la réalisatrice Emmanuelle Bercot.

Dans les colonnes de l'hebdomadaire Elle, le jeune acteur se souvient de ce moment où, du jour au lendemain, il s'est retrouvé sous les feux des projecteurs et à en croire ses propos, le succès semble ne pas avoir affecté son quotidien : "Ce qui se passe autour de moi est irréel", explique-t-il en toute lucidité : "Je me rends compte que tout ça est luxueux, mais, dans ma tête, c'est un rêve (...) Je vais vivre le moment."

"J'ai tout cramé "

Ce qui a, en revanche, changé pour Rob Paradot, c'est son compte bancaire. Le jeune talent a, en effet, été gratifié d'une bonne rémunération suite à sa participation au film d'Emmanuelle Bercot. Mais son salaire est vite parti en fumée : "J'ai tout cramé", se plaint-il. "En fringues, en soirées, avec mes potes. Pour moi, j'étais blindé. Pour moi, j'avais 1 million. Je regrette. J'ai cru qu'en un cachet, tout était réglé !".

Deuxième rançon du succès : les sollicitations de la gent féminine. Désormais populaire, la petite tête blonde avoue intéresser de nombreuses jeunes filles, mais émet des réserves : "C'est chiant, les filles. Tu ne sais jamais si elles sont avec toi parce que t'es acteur (...) Du coup, je ne me prends pas trop la tête, je fais des rencontres. Ça marche si c'est sincère, sinon, au revoir, et puis c'est tout. Mais c'est vrai que c'est un problème : j'adore les filles ! Et c'est dangereux, les filles." Mesdemoiselles, vous voilà prévenues !

publié le 17 octobre, Marc-Emmanuel Adjou

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