Actus cinéma

Christophe : "Devant une caméra, je me dégonfle"

À l'occasion de son apparition dans le film "Jeanne", en salle le 11 septembre 2019 et dont il a également signé la bande originale, Christophe s'est confié au Journal du Dimanche sur son rapport au septième art.

Grand fan de cinéma, l'interprète des Mots bleus collectionnait même les pellicules 35 mm dans les années 1980. Une passion dévorante qui n'avait pas de prix - "Je me suis ruiné pour acheter mes films préférés. 'Un tramway nommé désir' fut le plus cher : une brique !", révèle-t-il dans les colonnes du JDD - mais qu'il partageait surtout avec ses amis. Ainsi, "Gainsbourg venait souvent" dans sa salle de projection ainsi que Patrick Dewaere ou le réalisateur Xavier Giannoli, son voisin, qui à l'époque avait "7 ou 8 ans". Malheureusement, détenir des bobines étant illégal, il a dû "tout arrête(r) net" le jour où "deux flics sont venus frapper à (sa) porte".

Non à Deneuve et Gainsbourg

Mais si Christophe continue à regarder de nombreux films, il n'a jamais lui-même beaucoup tourné, si ce n'est de petites apparitions dans son propre rôle, notamment pour... Xavier Giannoli dans "Quand j'étais chanteur". Ce n'est pourtant pas faute de propositions. "Catherine Deneuve m'avait proposé de jouer son mari dans un film mais j'ai décliné... Dans la vie, je suis plutôt gonflé. Devant une caméra, je me dégonfle", confie-t-il avant d'avouer ne pas être allé aux essais qu'il devait faire pour "37°2 le matin" et avoir aussi refusé la proposition de Serge Gainsbourg de jouer dans "Je t'aime moi non plus".

Car pour celui qui fait une "courte" apparition dans "Jeanne" : "Acteur, c'est trop contraignant : il faut être sur le plateau à 7 heures du matin, quand moi je termine ma journée. Et puis je n'ai aucune mémoire, vraiment." Malgré tout, il y a un genre qu'il aurait peut-être aimé explorer sur grand écran puisqu'il assure : "En fait, j'aurais adoré être un acteur comique. Mais personne n'est venu me chercher." Ne dit-on cependant pas qu'il n'est jamais trop tard...

publié le 10 septembre, Marine de Guilhermier

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