Ce soir à la télé : l'autre grand film du Splendid
Chaque jour, AlloCiné vous recommande un film à (re)voir à la télé. Ce soir : le Splendid revisite la Seconde Guerre mondiale.
Dès son premier film (Les Petits câlins, 1977), Jean-Marie Poiré embauche la jeune comédienne Josiane Balasko, qui lui fait vite rencontrer toute la troupe du café-théâtre Le Splendid. En 1982, soutenu par le producteur Christian Fechner, il porte à l'écran leur pièce "Le Père Noël est une ordure", qui devient rapidement un film culte. Cette fructueuse collaboration se poursuit dès l'année suivante avec l'adaptation leur pièce à succès "Papy fait de la résistance".
Christian Fechner souhaite confronter Louis de Funès à une nouvelle génération d'acteurs, comme dans L'Aile ou la cuisse où il donnait la réplique à Coluche. Le comédien donne son accord de principe, mais décède le 27 janvier 1983. Pour pallier sa disparition et attirer les spectateurs en salles, Christian Fechner rassemble une distribution "all-stars" comprenant des comédiens populaires tels que Jacqueline Maillan, Michel Galabru et Jean Carmet, ainsi que de jeunes talents tels que Jacques Villeret, Pauline Lafontt et toute la troupe du Splendid (à l'exception de Marie-Anne Chazel, absente en raison de sa grossesse).
S'il semblait difficile de faire mieux que Le Père Noël est une ordure, force est de constater que Papy fait de la résistance joue dans la même cour - celle des très (très !) grandes comédies populaires à la française. Très sévèrement critiqué par la presse à sa sortie, le long-métrage est un succès avec 4 millions d'entrées.
Par sa capacité à transformer l'une des pages sombres de notre Histoire en une fantastique virée comique plus que salutaire, il devient aussi culte que son prédécesseur, à grands coups de répliques inoubliables "Pas de panique c'est français, c'est la police française", ou encore "Appelez-moi Super, pas de chichis".
Papy fait de la résistance de Jean-Marie Poiré avec Michel Galabru, Gérard Jugnot, Roland Giraud...
Ce soir sur France 2 à 21h10
publié le 1 janvier, Lucie Peronne, Allociné
