Ce soir à la télé : dans ce film, même les lions baissent les yeux devant Jean-Paul Belmondo !
Chaque jour, AlloCiné vous recommande un film à (re)voir à la télé. Ce soir : l'un des plus grands succès (et aussi l'un des meilleurs films) de Claude Lelouch.
Si vous n'avez jamais vu Itinéraire d'un enfant gâté, alors cette soirée de lundi est l'occasion parfaite pour rattraper ce manque. Vous ne serez pas déçus : le long métrage, porté par un impressionnant Jean-Paul Belmondo, est l'un des meilleurs de Claude Lelouch.
Sorti en salles en 1988, Itinéraire d'un enfant gâté raconte l'histoire de Sam Lion, élevé dans le milieu du cirque et qui a dû effectuer une reconversion forcée comme chef d'entreprise. Mais la cinquantaine passée, il se lasse de ses responsabilités et de son fils, Jean-Philippe, dont la collaboration ne lui est pas d'un grand secours.
Sam décide alors d'employer les grands moyens et de disparaître en Afrique. Mais son passé va l'y rattraper en la personne d'Albert Duvivier, un de ses anciens employés...
De l'émotion, du rire, des dialogues mémorables, une musique somptueuse de Francis Lai... Itinéraire d'un enfant gâté est un petit classique de Claude Lelouch. Un "voyage" magnifié par la prestation formidable de Jean-Paul Belmondo, qui a obtenu le César du Meilleur acteur pour son rôle de Sam. Sans compter l'excellente interprétation de Richard Anconina face au monstre sacré.
Belmondo père et fils
Avec plus de 3,2 millions de spectateurs dans les salles hexagonales, Itinéraire d'un enfant gâté est l'un des plus gros succès de Claude Lelouch. Il s'agit également de la dernière grande rencontre de "Bebel" avec son public.
On notera pour conclure que le rôle de Sam Lion à l'âge de 20 ans est interprété par un certain Paul Belmondo, qui n'est autre que le fils de Jean-Paul ! Et que le tournage du film a été mondial puisqu'il s'est déroulé à en Allemagne, en France (à Paris et Tahiti), mais également à San Francisco, certaines scènes ayant été tournées... dans la célèbre prison d'Alcatraz !
Ce soir sur Arte à 20h55
publié le 19 février, Clément Cuyer, Allociné
