Ce film de science-fiction attendu depuis plus de 40 ans se fait fracasser par la critique dès sa première projection : "l'ensemble est d'une laideur infinie"
Le réalisateur pense à ce film depuis plus de 40 et il est enfin prêt à être dévoilé au public. Ce jeudi 17 mai, il a été présenté en compétition officielle au festival de Cannes et malheureusement, il a reçu de très mauvaises critiques...
Francis Ford Coppola a passé 40 ans à développer ce film de science-fiction intitulé Megalopolis, qu'il a même dû financer de sa poche. Le long-métrage fait partie des plus attendus de l'année, car en plus du fait que l'idée trotte dans la tête du réalisateur depuis quatre décennies, il s'agit aussi de son premier film en tant que réalisateur depuis Twixt, sorti en 2012.
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Dans ce film, la ville de New Rome doit absolument changer suite à une catastrophe. Cela crée un conflit qui oppose César Catilina (joué parAdam Driver) architecte ayant le pouvoir d'arrêter le temps, et le maire Franklyn Cicero. Le premier rêve d'un avenir utopique idéal alors que le second reste très attaché à un statu quo régressif protecteur de la cupidité, des privilèges et des milices privées. La fille du maire et jet-setteuse Julia Cicero, amoureuse de César Catilina, est, elle, tiraillée entre les deux hommes.
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"Un projet passionnel, sans passion, d'une superficialité déconcertante"Le film a été présenté au Festival de Cannes ce jeudi 17 mai 2024 et, malgré le fait qu'il ait reçu une standing ovation de 7 minutes, il a beaucoup déçu la critique.
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"Je ne peux pas dire que j'ai toujours été captivé pendant les deux heures et plus que dure le film, mais j'étais toujours curieux de savoir où il allait aller", peut-on lire dans Hollywood Reporter. Pour le Guardian, Megalopolis est "méga boursouflé", "méga ennuyeux", et c'est "un projet passionnel sans passion, d'une superficialité déconcertante". Libération, de son côté, décrit un "péplum rétrofuturiste imbitable et brumeux, avec de vrais morceaux de fascination dedans", tandis que pour Le Parisien, "l'ensemble est d'une laideur infinie, y compris les effets spéciaux qui semblent sortis d'un ordinateur trafiqué dans les années 70".
On espère qu'il aura plus de succès auprès du public lors de sa sortie en salle...
publié le 18 mai, Mathis Ferrut , Purebreak
