Actus cinéma

Brigitte Lahaie : comment le cinéma lui a fermé ses portes

Brigitte Lahaie dans les studios de RMC Radio à Paris, le 9 mai 2016.

© Apaydin Alain, Abaca

Si Brigitte Lahaie a aujourd'hui réussi sa reconversion à la radio, celle qui s'est fait connaître en débutant comme actrice de films pornographiques n'a pas toujours vu la vie en rose. Elle confie notamment avoir été littéralement snobée par de grands noms du cinéma français lorsqu'elle a voulu tenter sa chance il y a quelques années.

Les étiquettes ont la peau dure. Et ce n'est pas Brigitte Lahaie qui dira le contraire. Invitée de Philippe Vandel pour Tout et son contraire sur France Info, ce lundi 16 janvier, pour parler de son ouvrage "Brigitte Lahaie : les films de culte", l'ancienne icône du X s'est confiée sur le mépris dont elle a été victime alors qu'elle essayait de se reconvertir dans le cinéma dit "traditionnel".

Traitée comme une paria

Si elle s'épanouit aujourd'hui sur les ondes, Brigitte Lahaie a connu des heures plus sombres, quand des personnalités telles que Philippe Noiret ou André Téchiné l'ont purement et simplement traitée comme une véritable paria. Le premier a ainsi refusé de co-présenter à ses côtés une émission sur Canal+. "Il n'avait pas envie que son nom soit mêlé au mien. Pourquoi pas. Mais c'est vrai que je me suis pris pas mal de claques comme ça", commente-t-elle avant d'évoquer un autre souvenir difficile, alors que le réalisateur césarisé des "Roseaux sauvages" a carrément refusé de lui serrer la main dans le cadre d'un festival.

"Une femme sereine"

"Je pour­rais citer beau­coup de noms. Jean-Claude Briali qui a dit des choses pas très agréables sur moi", poursuit-elle encore sans donner plus de précisions. Mais heureusement, cette période appartient désormais au passé. "C'est vrai qu'à un moment, ça blesse beau­coup et puis après on s'en­dur­cit, on se remet et aujourd'­hui, ça y est, je suis guérie", affirme Brigitte Lahaie, qui a fait sa dernière apparition sur grand écran en 2014 dans le documentaire de Denys Maury, "Les Filles d'Eve et du Serpent".

Et de conclure : "Aujourd'­hui je suis une femme sereine. Bien dans sa peau." C'est tout ce qu'on lui souhaite.

publié le 17 janvier, Pauline Julien

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