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Avant Iron Man, cet échec de Robert Downey Jr. a probablement sauvé et lancé à lui seul le MCU

Avant d'incarner Iron Man à l'écran, l'inimitable Robert Downey Jr souhaitait incarner un tout autre super héros... Et en fait, ce choix ne nous étonne pas tant que ça.

Cynique, réservoir à punchlines désabusées, frimeur invétéré... Impossible aujourd'hui de dissocier le personnage de Tony Stark de Robert Downey Jr, qui lui a tout donné : son style, son humour, son ton. Et pourtant, avant 2008, c'est à dire avant la sortie en salles du premier Iron Man, engendrant un méga succès et les prémices du "Marvel Cinematic Universe" à l'écran, rien ne semblait si évident...

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Car Robert Downey Jr aurait pu incarner un tout autre super héros, pas moins emblématique cela étant. Cela, c'est le réalisateur Jon Favreau qui nous l'a appris l'espace d'une rétrospective célébrant le 15e anniversaire du film. Favreau, qui a mis en scène les deux premiers Iron Man mais aussi la série The Mandalorian, sait que la star aurait pu dire "oui" à un tout autre projet cher aux yeux des fans de Marvel.

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Et pas n'importe laquelle donc : l'adaptation des Quatre fantastiques...

"L'inspiration de tout ce que le MCU est devenu"

Effectivement, Robert Downey Jr a été approché pour jouer à l'écran Victor von Doom, alias Dr Doom, l'antagoniste glaçant des Fantastic Four - le quatuor composé de la Femme Invisible, l'Homme Elastique, la Torche Humaine, la Chose. C'est Kevin Feige, le big boss de Marvel, qui l'a directement confirmé auprès de Jon Favreau lors de cette rétro exceptionnelle. Feige a rencontré l'acteur pour lui évoquer ce rôle.

C'était au tout début des années 2000 que l'idée a germé : Downey Jr candidatait effectivement pour la version 2005 du blockbuster (rebooté en 2015), celle de Tim Story, où l'on retrouvera finalement Jessica Alba, Chris Evans, et aussi Julian McMahon, la star de Nip/Tuck... dans le rôle du grand méchant donc.

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Robert Downey Jr dans la peau d'un génie du mal ? L'idée n'est pas absurde du tout. Oui, l'icône pop la plus sarcastique depuis le Dr House inspire davantage la sympathie que la peur, c'est vrai. Mais ses alias à l'écran, bien que catalogués "gentils", ont toujours un brin de mauvais esprit, d'irrévérence, voire même, un aspect antisocial et pathologique qui lui va si bien : rappelons que le monsieur a quand même incarné Sherlock Holmes, détecte brillant certes, mais aussi totalement névrotique, infréquentable et arrogant.

En attendant, ça ne s'est pas fait. Un mal pour un bien ? Très certainement. Lors de sa conférence, relate Entertainement Weekly, Jon Favreau explique pourquoi : "En fait, Robert était vraiment la pièce du puzzle qui a tout fait fonctionner. Je me souviens m'être assis en face de ce gars, et je me suis dit : 'Il a cette étincelle dans les yeux'. Il a tout de suite compris la voix de Tony Stark. Et il est donc devenu la source d'inspiration d'une grande partie de ce qu'est aujourd'hui le Marvel Cinematic Universe".

publié le 4 juin, Clément Arbrun, Purebreak

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