Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu est-il adapté d'une bande-dessinée ?
"Astérix et Obélix : l'Empire du Milieu" de Guillaume Canet est-il plus proche du scénario original du film de Claude Zidi, ou est-ce une adaptation comme ceux d'Alain Chabat, Laurent Tirard et le duo Fredéric Forrestier - Thomas Langmann ? Réponse.
Les Astérix se suivent (de façon plus ou moins rapprochée) mais ne se ressemblent pas. Parce que l'interprète du petit Gaulois a souvent changé dans les films en prises de vues réelles. Qu'un réalisateur n'a jamais fait plus d'un opus. Et que chaque nouvelle aventure nous emmène dans un décor différent.
Mis en scène par Guillaume Canet, qui devient le premier cinéaste à diriger un film et incarner Astérix en même temps, L'Empire du Milieu nous emmène en Chine, comme son titre le laisse entendre. Le temps d'une aventure qui n'est pas née sous la plume de Réné Goscinny et le crayon d'Albert Uderzo.
Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu n'est, en effet, pas adapté d'une bande-dessinée, mais bien issu d'un scénario original que Guillaume Canet a co-écrit avec Julien Hervé et Philippe Mechelen, qui ont notamment travaillé sur Les Tuche. Sur ce point, le film plus de celui de Claude Zidi, qui n'était pas une adaptation non plus, contrairement à ceux d'Alain Chabat, Laurent Tirard et du duo Frédéric Forestier - Thomas Langmann.
A un détail près : une bande-dessinée inspirée du film de Guillaume Canet sera éditée une semaine après la sortie cinéma, soit le 8 février. Ou plutôt, un album illustré, où les dessins signés Fabrice Tarrin occupent l'intégralité de la page, au lieu d'être rangés dans des cases.
Un album dans lequel les héros, ainsi que César et Cléopâtre, ont leur look habituel, tandis que les personnages secondaires ont quelques traits de leurs interprètes respectifs (Jonathan Cohen, Julie Chen, Manu Payet...). Et qui revient sur les grands événements du récit raconté par Guillaume Canet dans cette aventure dont les collectionneurs de la bande-dessinée pourront, au final, garder une trace.
publié le 30 janvier, Maximilien Pierrette, Allociné
