Après James Bond, Sam Mendes dirigera The Voyeur's Motel pour Spielberg
© Paradisi Alessia, Abaca
On se demandait à quel projet pourrait bien s'atteler Sam Mendes après avoir dirigé les deux derniers épisodes de la saga James Bond, on a désormais la réponse. Deadline nous rapporte en effet que le cinéaste réalisera prochainement The Voyeur's Motel, un film coproduit par Neal Street Productions et Steven Spielberg.
Changement de registre pour Sam Mendes ! Oscarisé en 2000 pour American Beauty avant de signer le plus gros succès de la franchise bondienne avec Skyfall, le Britannique s'intéresse à présent au voyeurisme. Le drame The Voyeur's Motel, qu'il réalisera, racontera ainsi l'histoire de Gerald Foos, un habitant du Colorado ouvrant un hôtel dans lequel il peut observer ses clients durant leurs ébats. Inspiré d'une histoire vraie, le film sera adapté du roman à paraître de Gay Talese, à qui Gerald Foos avait écrit en 1980.
L'auteur s'apprêtait alors à publier Thy Neighbor's Wife, une étude sur la révolution sexuelle aux États-Unis, quand il reçut la missive suivante : "Cher Mr. Talese, depuis que j'ai eu vent de votre très attendue étude sur les pratiques sexuelles aux États-Unis, qui fera partie de votre ouvrage à venir, Thy Neighbor's Wife, j'ai le sentiment d'avoir d'importantes informations à vous révéler pour contribuer au contenu de cette étude, ou au contenu d'un prochain livre".
Après avoir entendu l'histoire de Foos, Talese s'est visiblement exécuté. The Voyer's Motel est attendu pour cet été dans les librairies américaines. Il est donc encore trop tôt pour en savoir davantage sur son adaptation cinématographique mais les arrivées conjointes de Steven Spielberg à la production et de Sam Mendes derrière la caméra confèrent en tout cas un sérieux intérêt au projet.
Spielberg de son côté, a déjà fort à faire en tant que réalisateur, lui qui viendra présenter Le Bon Gros Géant Hors-compétition à Cannes en mai prochain, avant de tourner Ready Player One, The Kidnapping of Edgardo Mortara et bien sûr Indiana Jones 5.
publié le 18 avril, Pauline Julien
