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Ant-Man 3 réserve une surprise aux fans de Marvel : décryptage avec le réalisateur

De retour derrière la caméra, après avoir mis en scène les deux opus précédents, Peyton Reed revient avec nous sur l'un des twists de "Ant-Man et la Guêpe : Quantumania" - ATTENTION SPOILERS !!!

ATTENTION - L'article ci-dessous contient des spoilers, dans la mesure où il revient sur l'une des surprises du scénario de "Ant-Man et la Guêpe : Quantumania". Veuillez donc passer votre chemin si vous ne l'avez pas encore vu et souhaitez ne rien savoir.

Sorti ce mercredi 15 février dans nos salles, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania marque le début de la Phase V du Marvel Cinematic Universe, dont il introduit un peu plus le nouveau grand méchant. A savoir Kang le Conquérant, joué par Jonathan Majors, que l'on avait déjà aperçu dans le final de la saison 1 de Loki.

Appelé à être le futur adversaire des Avengers, ce dernier n'est cependant pas le seul antagoniste du film. Comme les bandes-annonces l'avaient dévoilé, M.O.D.O.K. est aussi de la partie. Soit l'acronyme de Mental Organism Designed Only for Killing (Organisme Mental Uniquement Destiné à Tuer, si l'on voulait le traduire en français), et un personnage doté d'une tête aussi énorme que ses bras et jambes sont petits.

Dans les comic books, son vrai nom est George Taleron, technicien à la solde de l'organisation criminelle A.I.M. (Advanced Idea Mechanics) qui s'est porté volontaire pour être transformé en être assez puissant pour analyser le Cube Cosmique, vu au cinéma dans le premier Captain America. Et c'est ainsi qu'il s'est transformé en ce drôle d'être capable doué de télépathie et capable de générer un rayon psychique.

Ça, c'est ce que montrent les comic books. Ou encore la série animée en stop-motion, disponible sur Disney+ et qui n'a hélas connu qu'une seule saison (sans doute pour ne pas entrer en conflit avec les plans du MCU, dont elle était indépendante), alors que son côté artisanal, son humour noir, sa violence et le mauvais caractère de son anti-héros en avaient fait une petite pépite.

Sur grand écran, M.O.D.O.K. change d'identité. Comme certains l'avaient deviné dans les rares plans des bandes-annonces dans lesquelles il apparaissait, on retrouve Darren Cross (Corey Stoll) dans le costume. Soit le méchant du premier Ant-Man, que l'on pensait avoir vu rapetisser à mort mais qui a, en réalité, été propulsé dans le monde quantique où il pense pouvoir exercer sa vengeance lorsque Scott y débarque.

"Lorsque nous avons commencé à développer l'histoire, nous aimions cette idée de M.O.D.O.K. tapi dans l'ombre du MCU et que l'on se demande comment il allait faire son apparition en prises de vues réelles", nous explique Peyton Reed lorsque nous l'interrogeons sur la raison de ce twist. "Et c'est en discutant de Kang et de la manière dont il pourrait connaître Scott Lang, il nous est apparu qu'il pourrait avoir besoin d'un homme de main."

"Et j'ai trouvé cette idée. A la fin du premier film, nous avons vu Darren Cross être défait mais surtout rétrécir comme peau de chagrin alors qu'il se déformait. Nous étions partis du principe qu'il était mort... mais s'il avait atterri au royaume quantique où il aurait été trouvé par les forces de Kang et transformé en quelque chose de totalement différent ?"

Corey Stoll a aimé cette idée de pouvoir revenir dans la saga Ant-Man, mais d'une façon différente et dans un autre contexte "Je me rappelle du jour où j'ai appelé Corey Stoll pour lui pitcher l'idée : il rigolait à l'autre bout du fil. Corey était un fan de comic books quand il était plus jeune, donc il savait très bien de qui je parlais. Et il a aimé cette idée de pouvoir revenir dans la saga Ant-Man, mais d'une façon différente et dans un autre contexte. Donc nous avons foncé dans cette direction."

Si vous ne connaissiez pas le personnage et que sa présence dans Ant-Man et la Guêpe : Quantumania vous a intrigués (ce qui peut se comprendre), vous pouvez vous tourner vers les comic books ou la série animée consacrée à M.O.D.O.K. pour en savoir plus sur lui.

Propos de Peyton Reed recueillis à Paris le 15 février 2023

publié le 19 février, Maximilien Pierrette, Allociné

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