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Années 20 : Paris se dévoile à travers un plan-séquence d'une heure et demi

Plus d'un an après "Paris est à nous", l'équipe du film se retrouve pour un nouveau projet. Baptisé "Années 20", le long-métrage réalise une prouesse technique en filmant l'intégralité du récit en un plan-séquence d'une heure et demi.

Près de deux ans après "Paris est à nous" d'Elisabeth Vogler, la réalisatrice a retrouvé l'actrice Noémie Schmidt et les producteurs Olivier Capelli et Laurent Rochette pour mettre sur pied un défi de taille. Ensemble, ils ont imaginé "Années 20", un film en plan-séquence tourné sur six kilomètres, un soir d'été à travers la capitale. Elisabeth Vogler explique ce choix ainsi, comme le rapporte Konbini : "Il s'agissait alors de montrer sans interrompre, sans couper, laisser le temps libre et donner la vie sans la morceler. Le plan-séquence est pour moi la représentation ultime, qui permet de représenter des instants de vie tout en réunissant les conditions d'émergence de l'imprévu. Notre caméra se glisse dans Paris un soir d'été et donne à sentir une génération d'êtres humains qui peuple la ville. Elle s'immisce dans le réel par effraction, et nous retrouvons notre place dans la rue."

"C'est un soir de juin dernier, dans un Paris qui se réveille"

Dans "Années 20", Paris est une nouvelle fois mise à l'honneur. Le long-métrage se révèle, jeudi 15 octobre 2020, à travers une vidéo où les scénaristes et comédiens Joris Avodo et Noémie Schmidt démontrent de quelle façon ils ont réalisé ce film qui pour l'heure n'a pas de distributeur ni de date de sortie. L'actrice qui incarnait Henriette d'Angleterre dans la série "Versailles" lève le voile sur l'intrigue : "C'est un soir de juin dernier, dans un Paris qui se réveille. Tu as le pouvoir d'écouter les discussions des gens que tu croises dans la rue. Ils disent ce qu'ils ont pensé, vécu, ressenti, pleuré et aimé ici, à la surface de cette Terre. Et on relie chaque petite histoire dans la ville, pour raconter notre époque." "Ce film est né pendant le confinement de la volonté de retrouver ce qui manquait alors aux Français: 'le besoin d'extérieur et de liberté'", détaille BFMTV.

publié le 16 octobre, Mégane Bellée

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