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Alexandre Astier aux commandes d'Astérix : "Je crois qu'Uderzo a été touché"

Le plus célèbre des Gaulois est de retour au cinéma dans un film d'animation à partir du 5 décembre 2018. L'occasion pour ses réalisateurs, Alexandre Astier et Louis Clichy, d'évoquer leur relation avec le créateur d'Astérix, Uderzo.

Après le succès d'"Astérix et Obélix - Le Domaine des Dieux", qui avait réuni près de 3 millions de spectateurs lors de sa sortie en 2014, le Gaulois à la moustache blonde et sa bande sont de retour dans "Astérix - Le Secret de la potion magique". Un film d'animation made in France qui semble avoir plu au papa d'Astérix, comme l'a confié Alexandre Astier à Allociné : "Il fait attention (à sa progéniture), mais il a envie qu'il lui arrive des choses du mieux possible. Il est tout autant précautionneux que motivé. Je n'étais pas là quand il a vu le film, mais je crois qu'il a été touché." Un sentiment partagé par Louis Clichy, qui explique que l'auteur a "apprécié le film car (ils ont) réussi à garder l'esprit malgré une histoire originale".

Un scénario soigné

Car même si ces aventures d'Astérix sont réalisées en CGI, c'est-à-dire par ordinateurs, les deux réalisateurs accordent un soin tout particulier aux images afin qu'elles soient fidèles aux dessins originaux. "Comme dit souvent Louis, il ne faut pas que ça rende jeu vidéo, il faut que ça garde un trait graphique", explique Alexandre Astier avant d'ajouter : "J'ai toujours vu Uderzo hyper intéressé, précis et plein de questions vis-à-vis de tout ça."

D'ailleurs, pour convaincre le créateur d'Astérix, Louis Clichy et Alexandre Astier lui ont proposé un scénario amélioré. "C'est difficile de se mettre dans la tête d'un auteur quand on lit ce truc-là", indique ce dernier. Alors, dès qu'ils en sont à l'animatique (sorte de maquette virtuelle du storyboard), "Louis fait dessiner des choses, mets des pré-montages" afin de rendre la lecture plus vivante. "Les inquiétudes d'avant souvent se dissipent parce qu'on entend les voix, on voit ce qui va se passer et que ça prend corps, bien plus qu'à l'écrit", conclut Alexandre Astier.

publié le 5 décembre, Solène Filly

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