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3 films inoubliables signés Jean-Loup Dabadie

Dimanche 24 mai 2020, Jean-Loup Dabadie s'est éteint à 81 ans. Fidèle scénariste de Claude Sautet et d'Yves Robert, l'académicien a marqué le monde du cinéma français en signant des oeuvres cultes. Retour sur 3 films inoubliables nés de sa plume.

"Les choses de la vie" de Claude Sautet (1970)

Dans les années 1960, Jean-Loup Dabadie entame sa carrière de scénariste. "Les choses de la vie", sorti en 1970, signe le début de sa longue collaboration avec Claude Sautet. Adapté du roman du même nom, de Paul Guimard, le long-métrage porté par les regrettés Michel Piccoli et Romy Schneider s'attache à prendre un recul certain sur la joie, les peines, les histoires de coeur qui constituent l'essentiel de la vie humaine. Il reçoit le prix Louis-Delluc la même année.

"Un éléphant ça trompe énormément" de Yves Robert (1976)

Sept ans après "Clérambard", Jean-Loup Dabadie retrouve le réalisateur Yves Robert pour "Un éléphant ça trompe énormément". Défini par le scénariste comme une "chronique très agitée des démêlés de certains hommes avec certaines femmes qui ne sont pas nécessairement les leurs", le long-métrage met en scène une bande de quadragénaires (Jean Rochefort, Claude Brasseur, qui remportera le César du meilleur acteur dans un second rôle en 1977, Guy Bedos et Victor Lanoux) confrontés les uns et les autres à une situation difficile dans leur vie privée. Au casting féminin, Danièle Delorme, Anny Duperey et Marthe Villalonga. Le film remporte un tel succès qu'il est nommé au Golden Globes 1978, dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère. Un remake américain est réalisé, et Yves Robert offre une suite aux spectateurs en 1977 avec "Nous irons tous au paradis".

"La gifle" de Claude Pinoteau (1974)

S'il était un fidèle de Claude Sautet et d'Yves Robert, Jean-Loup Dabadie a également travaillé avec bon nombre de grands réalisateurs comme François Truffaut ("Une belle fille comme moi" en 1972) ou Claude Pinoteau. En 1974, il scénarise "La gifle" aux côtés de ce dernier. Ce long-métrage franco-italien met en scène Jean Douélan (Lino Ventura) qui élève seul sa fille Isabelle (Isabelle Adjani), étudiante en première année de médecine. Si la jeune femme souhaite prendre son indépendance et s'installer avec son copain, son père n'est pas du même avis. Et alors qu'elle échoue à la première épreuve du concours, une violente dispute éclate entre les deux personnages, qui va se clore sur une gifle. En 1974, le film reçoit le prix Louis-Delluc.

publié le 25 mai, Mégane Bellée

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