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Orange Mécanique a 50 ans : Stanley Kubrick en 10 films culte

Réalisé par Stanley Kubrick en 1972, "Orange mécanique" fête ses 50 ans. Un film controversé à l'époque, mais qui a fait du réalisateur un homme visionnaire. À l'occasion de son anniversaire, retour sur dix autres oeuvres de celui qui a influencé toute une génération de cinéastes.

  • © Sipa, SIPA 1/10

    "Orange Mécanique" (1972) : le plus dystopique

    À sa sortie, "Orange mécanique" choque. Porté par Malcolm McDowell, il incarne Alex, un jeune homme violent obsédé par les viols et Beethoven. Avec lui, il plonge le spectateur dans un univers étrange où la violence est presque insupportable. Et pour la petite anecdote, le comédien est vraiment blessé à l'oeil pendant le tournage, qu'il a décrit comme éprouvant. Malcolm Mcdowell dans "Orange Mécanique" en 1972.

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © Sipa, SIPA 2/10

    "The Shining" (1980) : le plus terrorisant

    Il est l'un de ses films les plus connus du grand public mais aussi le plus immersif, le plus terrifiant et le plus détesté de Stephen King. Adapté du roman du même nom de l'auteur, ce dernier a toujours reproché à Stanley Kubrick d'avoir dénaturé son oeuvre. Toutefois, on ne peut que féliciter Jack Nicholson, grandiose dans la peau d'un auteur en panne d'inspiration qui, possédé ou devenu fou, traque sa famille avec une hache à la main. [ITALIC]Jack Nicholson dans "Shining" en 1980.[/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © Sipa, MARY EVANS 3/10

    "The Killing" (1956) : l'une des oeuvres les plus anciennes de Stanley Kubrick

    "The Killing" est le troisième long-métrage de Stanley Kubrick. Il se positionne ainsi comme l'une de ses plus vieilles oeuvres. Ce thriller policier raconte comment un groupe de criminels met en place un stratagème pour arnaquer une piste de course de chevaux. Un film aux images difficiles qui donne un premier aperçu de ce que sera la signature du cinéaste : la violence, mais aussi des hommes comme ici qui, force de pouvoir ou de cruauté, entraînent leur chute. [ITALIC]Elisha Cook Jr. et Marie Windsor dans "The Killing" en 1956.[/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © Sipa, RONALDGRANT/MARY EVANS 4/10

    "Barry Lyndon" (1975) : une représentation de l'échelle sociale

    "[MOVIE=135]Barry Lyndon[/MOVIE]" met en lumière la quête d'ascension sociale à travers son personnage principal Redmond Barry qui, à la mort de son père, ne rêve que de s'élever dans la société. Pour cela, il n'hésite pas à s'allier à l'armée prussienne pour en devenir leur espion, jusqu'à ce qu'il tombe sur Lady Byron, qu'il finit par épouser. Un drame historique qui révèle l'importance de la richesse dans une société faite de cases. Applaudi par la critique, il reçoit le César du Meilleur film étranger et l'Oscar du Meilleur film. [ITALIC]Ryan O'Neal dans "Barry Lyndon" en 1975.[/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © Sipa, MARY EVANS 5/10

    "Lolita" (1962) : le plus scandaleux

    Adapté du roman de Vladimir Nabokov, "Lolita" insurge le public de l'époque. Pour cause, l'histoire est quelque peu dérangeante puisqu'elle met en scène Humbert (James Manson), un professeur de lettres qui s'éprend de Dolorès, dite Lolita, une jeune fille espiègle et séductrice. Une relation au départ platonique de par leur grande différence d'âge, mais qui finit par être passionnée lorsqu'Humbert devient son tuteur légal... [ITALIC]Sue Lyon dans "Lolita" en 1962.[/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © Sipa, REX FEATURES 6/10

    Full metal Jacket (1987) : un film au coeur de la guerre

    "[MOVIE=2749]Full metal Jacket[/MOVIE]" est un film authentique révélant la cruauté de la guerre du Vietnam. L'oeuvre met en scène un groupe de jeunes marines qui après s'être entraînés durant des mois pour se préparer au combat vont vite être rattrapés par la réalité et la violence des armes. [ITALIC]R. Lee Ermey dans "Full metal Jacket" en 1987.[/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © Sipa, MARY EVANS 7/10

    "Les sentiers de la Gloire" (1975) : le plus réaliste

    Bien avant "Full Jacket", Stanley Kubrick s'était intéressé à la guerre. Dans "Les sentiers de la Gloire", on retrouve le général français Broulard (Adolphe Menjou) qui ordonne au général Mireau (George Macready) de lancer une offensive suicidaire sans préparation et en sous-effectif contre la fourmilière allemande. Sans surprise, de nombreux soldats meurent sur le front quand d'autres, épuisés, refusent de continuer. Sans coeur, Mireau ordonne à Dax de tirer sur ses propres troupes pour les faire avancer... Adapté du roman éponyme d'Humphrey Cobb, le film révèle l'image lugubre de la guerre et des hommes prêts à tout pour gagner. [ITALIC]Kirk Douglas dans "Les sentiers de la Gloire" en 1975.[/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © Sipa, REX FEATURES 8/10

    "Eyes Wide Shut" (1999) : entre séduction et tentation

    Pour "[MOVIE=20502]Eyes Wide Shut[/MOVIE] ", Stanley Kubrick a décidé de diriger Tom Cruise et Nicole Kidman. Un choix judicieux puisque les comédiens qui y jouent un couple le sont, à l'époque, à la ville aussi. Alice (Nicole Kidman) avoue à William (Tom Cruise) qu'elle a été tentée de le tromper avant de le regretter et de ne pas passer à l'acte. Une annonce qui bouleverse le médecin, qui décide de fuir dans un monde érotique... Combien de temps va-t-il résister à la tentation ? [ITALIC]Tom Cruise et Nicole Kidman dans "Eyes Wide Shut" en 1999.[/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © Sipa, SIPA 9/10

    "2001, l'Odyssée de l'espace" (1968) : le plus sensationnel

    "2001, l'Odyssée de l'espace" est sans aucun doute l'un des plus grands films de science-fiction qui continue à inspirer les nouvelles générations. Stanley Kubrick, qui y revient sur les débuts de l'Humanité, pousse son imaginaire dans le futur. L'histoire du film fait un bon de plusieurs millions d'années pour se retrouver en 2001. Ainsi, il offre un spectacle visuel et un jalon dans l'histoire du cinéma. [ITALIC]Un extrait du film "2001, l'Odyssée de l'espace" en 1968.[/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © Sipa, MARY EVANS 10/10

    "Docteur Folamour" (1964) : le plus cynique

    Stanley Kubrick s'est aussi adonné à la comédie, mais avec une touche sombre puisque l'humour n'est que noir et corrosif enveloppant un sous-texte politique. Une recette qui fait de ce film une oeuvre moderne toujours pertinente aujourd'hui. Docteur Folamour joué par George C.Scott est un homme frappé par la folie, qui est persuadé que les Russes vont empoisonner l'eau potable des États-Unis. Il lance alors une vaste offensive de bombardiers B-52 sur l'URSS. Parallèlement, Muffley, le Président des États-Unis, tente de rétablir la situation. [ITALIC]Peter Sellers dans "Docteur Folamour" en 1964.[/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

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