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Mort de Sean Connery : 10 choses à savoir sur l'iconique James Bond

S'il est certain que James Bond ne meurt jamais, on ne vit qu'une fois. Même quand on s'appelle Sean Connery et qu'on a fait les quatre cents coups pour le MI6. Dans la nuit du vendredi 30 au samedi 31 octobre 2020, l'iconique porteur du matricule 007 a rendu son dernier souffle auprès des siens. L'ancien sex-symbol, qui n'a pas que brillé dans la saga d'espionnage mais aussi dans d'autres oeuvres comme "Le Nom de la Rose", avait 90 ans. Dix faits à connaître liés à son interprétation de l'agent secret !

  • © Sipa, Rex Features 1/10

    Il est le premier interprète de l'agent 007 sur grand écran

    Pour incarner ce qui deviendra le plus célèbre espion britannique, la production jette son dévolu sur un comédien écossais quasiment inconnu après l'avoir repéré dans le Disney "Darby O'Gill et les farfadets". Le trentenaire arrive en toute décontraction dans les locaux londoniens de EON Productions et envoûte les chargés de casting qui, suite à leur première rencontre, diront : "[ITALIC]La différence entre [PERSON=508]Sean Connery[/PERSON] et d'autres acteurs jeunes, est la même qui existe entre une photographie et un film. Quand Connery commence à bouger, il vit.[/ITALIC]" [ITALIC]Sean Connery sur le tournage de "Opération Tonnerre" (1965) de Terence Young.[/ITALIC]

    Elodie Falco

  • © Sipa, Rex Features 2/10

    Ian Fleming ne le voulait pas comme James Bond

    Proposé à Ian Fleming, créateur du personnage (premier ouvrage datant de 1953), cet ancien culturiste ne fait d'abord pas l'unanimité : "Je cherche le capitaine de frégate James Bond, pas un cascadeur à gros bras." L'auteur lui préfère Cary Grant mais sa femme, séduite par le charisme de Sean Connery, lui fait entendre raison. Les doutes s'évanouissent. L'acteur offre la gloire universelle et éternelle à cette saga qui perdure depuis 60 ans. Sean Connery dans "Bons baisers de Russie" (1963) de Terence Young.

    Elodie Falco

  • © Sipa, Rex Features 3/10

    Il a endossé le rôle sept fois au cinéma

    Sean Connery est détenteur du permis de tuer dans une pluralité de réalisations à succès : "James Bond 007 contre Dr No" (1962), "Bons Baisers de Russie" (1963), "Goldfinger" (1964), "Opération Tonnerre" (1965), "On ne vit que deux fois" (1967) et "Les diamants sont éternels" (1971). Après un rapide passage de flambeau à George Lazenby pour un seul film, "Au service secret de Sa Majesté" (1969), l'acteur donne les clés de son Aston Martin à Roger Moore, qui fait son entrée en 1973. Il revient pour tirer sa révérence dans "Jamais plus jamais (1983), titre diablement adéquat. [ITALIC]Sean Connery dans "Goldfinger" (1964) de Guy Hamilton.[/ITALIC]

    Elodie Falco

  • © Sipa, Rex Features 4/10

    Atteint d'une calvitie précoce, ce James Bond portait des perruques

    James Bond n'est pas parfait. Dès ses 21 ans, Sean Connery perd ses cheveux. Si l'homme n'est en rien complexé par sa calvitie naissante dans la vie, c'est une autre paire de manches sur un plateau. À 32 ans, pour se glisser dans la peau du glamour et captivant agent secret, il est contraint de porter un postiche. Il prendra l'habitude de mettre une perruque à chaque tournage en 007 mais il ne fut pas le seul ! Roger Moore comme Pierce Brosnan ont également eu droit à ce petit ajustement qui n'enlève rien au charme du personnage. [ITALIC]Sean Connery dans "Goldfinger" (1964) de Guy Hamilton.[/ITALIC]

    Elodie Falco

  • © Sipa, Agence 5/10

    Il était l'icône de ceux qui l'ont succédé dans le costume

    Sean Connery a fait ce "bond" de géant dans l'histoire du septième art qui a ouvert la brèche à d'autres performances emblématiques. Les héritiers du Walther PPK n'ont jamais caché s'être inspirés de ce pionnier. Le jour de sa disparition, [PERSON=542]Pierce Brosnan[/PERSON] s'est empressé de partager toute son émotion : "[ITALIC]Sir Sean Connery, vous étiez mon plus grand James Bond, pour le garçon que j'étais et pour l'homme qui est devenu lui même James Bond. Vous avez jeté une immense ombre de splendeur cinématographique qui vivra éternellement (...) Vous avez ouvert la voie pour nous tous, qui avons marché dans vos pas légendaires. Chacun notre tour, nous vous avons regardé avec respect et admiration.[/ITALIC]" Le compte officiel de [PERSON=1357]Roger Moore[/PERSON], décédé en 2017, qui reste alimenté par sa famille, déplore "[ITALIC]une tristesse infinie[/ITALIC]": "[ITALIC]Roger et lui ont été amis pendant de nombreuses décennies et Roger a toujours soutenu que Sean était le meilleur James Bond[/ITALIC]." George Lazenby affirme de son côté au [ITALIC]New York Times[/ITALIC] : "[ITALIC]Sean, pour moi, a toujours été l'homme. J'ai marché sur ses traces - j'ai voulu ressembler à Sean Connery, je suis allé chez son coiffeur et chez ses ses tailleurs. Je n'avais pas peur quand je suis arrivé pour le rôle, il était le gars qui m'a inspiré à ne jamais hésiter.[/ITALIC]" [PERSON=558]Daniel Craig[/PERSON] a rendu hommage à ce James Bond qui a défini "[ITALIC]une époque et un style[/ITALIC]". [ITALIC]Sean Connery dans "Jamais plus jamais" (1983) d'Irvin Kershner.[/ITALIC]

    Elodie Falco

  • © Sipa, Rex Features 6/10

    "Bond. James Bond", la réplique culte prononcée avec l'aide de l'alcool

    " [ITALIC]- J'admire votre chance, Monsieur ... ? - Bond, James Bond[/ITALIC]." Cette scène culte de "James Bond 007 contre Dr No" (1962) sonne la naissance du mythe. Pourtant, rien n'était gagné. Le comédien n'arrive pas à sortir sa réplique. Le réalisateur [PERSON=277144]Terence Young[/PERSON] missionne alors l'actrice Eunice Gayson. Il lui demande d'emmener son partenaire se détendre au bar. La jeune femme explique : "[ITALIC]J'ai commencé à être un peu pompette et lui aussi, et soudain, j'ai vu une lueur s'allumer dans son oeil et je me suis : 'Oh, mais James Bond vient d'arriver !'[/ITALIC]". À son retour sur le plateau, la caméra immortalise cette scène désormais connue de tous. [ITALIC]Sean Connery dans "James Bond 007 contre Dr No" (1962) de Terence Young.[/ITALIC]

    Elodie Falco

  • © Sipa, Rex Features 7/10

    L'acteur ne partageait pas le chauvinisme de son personnage pour l'Angleterre

    Anglais, jamais ! Si l'agent secret du MI6 incarne la flegme et l'élégance britannique, son interprète ne partageait pas son patriotisme, ou du moins pas pour ce territoire. Fervent défenseur de l'indépendance de l'Écosse, où il est né à Édimbourg en 1930, Sean Connery n'a cessé de se battre pour son pays, de partager ses idéaux. "[ITALIC]Il y a trois domaines importants à mes yeux : l'éducation, la culture et l'Écosse[/ITALIC]", disait celui qui était devenu l'un des principaux mécènes du Scottish National Party. Fier de ses origines, l'acteur se plaisait à naturellement faire ressortir son accent dans les productions où il le pouvait. [ITALIC]Sean Connery dans "On ne vit que deux fois" (1967) de Lewis Gilbert.[/ITALIC]

    Elodie Falco

  • © Sipa, Agence 8/10

    Il se chamaillait avec le producteur des James Bond

    Albert R. Broccoli et son comparse Harry Saltzman d'EON Productions ont donné leur totale confiance à Sean Connery dès les auditions. Pourtant, par la suite, le premier et l'acteur ont entretenu une relation acerbe pendant plusieurs années. Par médias interposés, les deux hommes n'ont cessé de s'envoyer des piques bien senties et souvent drôles. Le producteur surnommé "Cubby" a, par exemple, révélé que le futur James Bond est arrivé au casting "[ITALIC]habillé comme un clochard, ses vêtements étaient fripés, et il ne portait pas de cravate[/ITALIC]". Dans sa biographie ("Amicalement vôtre"), Roger Moore partage une anecdote grinçante. Il rapporte cet échange au cours d'une soirée : "[ITALIC]Quelques semaines avant, Sean avait dit dans un article que si le cerveau de Cubby Brocoli était en feu, il 'ne voudrait même pas pisser dans son oreille pour l'éteindre'. À la soirée, je les assois côte à côte avec un verre et j'entends Cubby dire 'Sean, tu as vraiment dit ça ? (Il répète la phrase, ndlr) J'ai trouvé ça vraiment choquant'. 'Cubby, je te pisserais volontiers dans l'oreille à tout moment', a répliqué Sean. La conversation était terminée[/ITALIC]." Sean Connery savait renvoyer les balles ! [ITALIC]Sean Connery dans "Goldfinger" (1964) de Guy Hamilton.[/ITALIC]

    Elodie Falco

  • © Sipa, Rex Features 9/10

    Il faisait preuve d'un grand sang-froid lors de scènes qui tournaient mal

    Quel héros ce James Bond ! L'ouvrage "300 anecdotes de tournage" de Philippe Lombard raconte que le réalisateur Terence Young, son assistant et son caméraman se sont crashés en hélicoptère sous les yeux du reste de l'équipe pendant le tournage de "Bons baisers de Russie" (1963). La Bond Girl, [PERSON=320535]Daniela Bianchi[/PERSON], s'évanouit et Sean Connery saute à l'eau pour sauver les personnes bloquées dans l'hélicoptère qui coulait. "[ITALIC]Personne ne parlait de l'accident et Sean dit seulement : 'Je n'aurais pas cru que l'eau était si froide.[/ITALIC]'" De même lors du tournage de la séquence avec les requins dans "Opération Tonnerre" (1965), le plexiglas qui séparait l'homme des bêtes se brise mais Sean Connery s'extirpe de la piscine en toute détente. [ITALIC]Sean Connery dans "Goldfinger" (1964) de Guy Hamilton.[/ITALIC]

    Elodie Falco

  • © Sipa, Ronald Grant / Mary Evans 10/10

    "Jamais plus jamais", l'ultime apparition en Bond

    Plus d'une décennie après "Les diamants sont éternels" (1971), Sean Connery surprend agréablement le public en endossant une dernière fois le costume pour un long-métrage non-officiel. "[ITALIC]Je ne sais comment l'idée m'est venue,mais je me suis dit que cela pourrait être intéressant de revenir à Bond dix ans plus tard. L'humour serait forcément différent, de même que toutes les histoires de sexe et les cascades[/ITALIC]", explique alors le monstre du cinéma. [ITALIC]Le Figaro[/ITALIC] ajoute : "[ITALIC]La légende veut que le titre 'Jamais plus jamais' soit né d'une conversation entre Sean Connery et sa femme. L'acteur lui avait promis de ne 'plus jamais' jouer Bond. Quand elle eut vent du projet, elle lui demanda de ne 'plus jamais dire jamais' ('Never say never again').[/ITALIC]" Incorrigible ! [ITALIC]Sean Connery et Kim Basinger dans "Jamais plus jamais" (1983) d'Irvin Kershner.[/ITALIC]

    Elodie Falco

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