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Josiane Balasko : zoom sur ses rôles iconiques

Le 15 avril 2020, Josiane Balasko fêtera ses 70 ans. L'occasion de revenir sur dix rôles qui ont marqué sa carrière.

  • © Sipa, COLIN MAX 1/10

    "Les Bronzés" (1978)

    En 1974, [PERSON=82]Gérard Jugnot[/PERSON], Christian Clavier, Thierry Lhermite, Michel Blanc, Marie-Anne Chazel et [PERSON=173]Josiane Balasko[/PERSON], fondent la troupe du Splendid, dans un café-théâtre à Montparnasse (Paris). Ils emménagent au 10 rue des Lombards, dans le 4e arrondissement de la capitale, et proposent à un club de vacances de jouer gratuitement leurs pièces devant les vacanciers contre l'hébergement et le prix du voyage offerts. Et c'est ainsi qu'en 1977 est née leur nouvelle pièce "Amours, coquillages, et crustacés". Face au succès que connaît la pièce, le producteur Yves Rousset-Rouard, leur propose d'adapter la pièce au cinéma. C'est Patrice Lecomte qui portera le projet à l'écran en 1978. Si à sa sortie "[MOVIE=9798]Les Bronzés[/MOVIE]" rencontre un succès correct, il s'est depuis imposé comme l'un des plus grands classiques du cinéma populaire français.

    Mégane Bellée

  • © Sipa, SIPA 2/10

    "Les Bronzés font du ski" (1979)

    L'année suivante, qui marque la sortie "Des Bronzés", la troupe se réunit à nouveau. Cette fois, direction la station de sports d'hiver de Val-d'Isère où Jérôme (Christian Clavier), Gigi (Marie-Anne Chazel) et Popeye (Thierry Lhermite) travaillent. Ils sont rejoints par Nathalie (Josiane Balasko), Bernard (Gérard Jugnot), Jean-Claude (Michel Blanc) et Christiane (Dominique Lavanant) en vacances. Au départ, les acteurs et Patrice Leconte ne sont pas très enthousiastes face à l'idée du producteur Yves Rousset-Rouard de faire "Les Bronzés font du ski". Et pourtant, plusieurs scènes cultes du cinéma français se découvrent dans cette production, notamment la chute de Josiane Balasko à ski. On se rappelle également de ce moment incroyable où les personnages, perdus en montagne, sont recueillis par des gens du coin, qui leurs font boire une liqueur d'échalote au crapaud.

    Mégane Bellée

  • © Sipa, Sipa 3/10

    Les hommes préfèrent les grosses (1981)

    En 1981, Jean-Marie Poiré confie à Josiane Balasko le premier rôle de son film "[MOVIE=31106]Les hommes préfèrent les grosses[/MOVIE]". Le film est adapté de la pièce "Bunny's Bar" écrite par l'actrice. Elle y incarne Lydie, une jeune femme au physique peu avantageux, qui se fait brutalement larguer par son compagnon alors qu'elle venait de signer le bail d'un appartement pour vivre ensemble. Face aux charges trop élevées, elle se trouve une colocataire. À ses côtés, [PERSON=146]Daniel Auteuil[/PERSON], [PERSON=174]Dominique Lavanant[/PERSON], et Thierry Lhermitte.

    Mégane Bellée

  • © Sipa, MOURTHE 4/10

    "Le Père Noël est une ordure" (1982)

    Si Josiane Balasko n'apparaît pas dans la pièce de théâtre originale, ses amis de la troupe du Splendid ont inventé un personnage afin qu'elle soit présente dans le film. Sorti en 1982, "[MOVIE=4478]Le Père Noël est une ordure[/MOVIE]" de [PERSON=276371]Jean-Marie Poiré[/PERSON] se déroule la veille de Noël, à la permanence téléphonique parisienne de l'association SOS Détresse Amitié, perturbée par l'arrivée de personnages loufoques. Josiane Balasko y incarne Marie-Ange Musquin, la présidente de l'association. Une femme BCBG, froide et sévère. Bloquée deux fois dans l'ascenseur et en retard pour fêter le réveillon chez sa soeur, elle va utiliser les cadeaux de ses neveux pour tenter de se sortir de là.

    Mégane Bellée

  • © Sipa, GINIES 5/10

    "Nuit d'ivresse" (1986)

    En 1985, Josiane Balasko et Michel Blanc écrivent la pièce de théâtre "[MOVIE=31141]Nuit d'ivresse[/MOVIE]". Mise en scène par l'actrice, elle est adaptée un an plus tard au cinéma par Bernard Nauer. Sur les planches, c'est Michel Blanc qui incarne l'animateur éméché avant d'être remplacé dans le long-métrage par Thierry Lhermite. Josiane Balasko, elle, joue Frède, une femme sans grand charme, plutôt vulgaire, au fort caractère. La pièce, qui se moque avec humour de la notoriété, est 34 ans plus tard toujours à l'affiche.

    Mégane Bellée

  • © Sipa, SIPA 6/10

    "Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes" (1993)

    En 1993, Jean-Jacques Zilbermann, se lance dans la réalisation du film "[MOVIE=8716]Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes[/MOVIE]". Portée par Josiane Balasko et Maurice Bénichou, l'histoire se concentre sur l'année 1958, en plein référendum pour l'adoption de la Constitution de la Ve République. Irène, militante communiste sauvée des camps de concentration par l'Armée rouge est mariée à Bernard, un commerçant gaulliste. Leurs divergences d'opinion politique créent un fossé dans leur couple. Alors Irène va tout tenter afin de convaincre son mari de voter "Non". Pour ce rôle, Josiane Balasko a été nommée au César de la meilleure actrice en 1994.

    Mégane Bellée

  • © Sipa, WEBER ANITA 7/10

    "Gazon Maudit" (1995)

    En 1995, Josiane Balasko frappe fort avec son film "[MOVIE=11550]Gazon Maudit[/MOVIE]". L'actrice met en scène l'histoire de Laurent ([PERSON=131]Alain Chabat[/PERSON]), un mari volage, et Lori ([PERSON=858]Victoria Abril[/PERSON]) au courant de rien. Un couple en apparence heureux, jusqu'au jour où Marie-Jo (Josiane Balasko), une homosexuelle caricaturale, tombe en panne devant leur maison. Puis, lorsque Lori se rapproche de Marie-Jo, Laurent sous le choc, va noyer son chagrin dans l'alcool. Mais quand Lori apprend que Laurent la trompe, elle demande à Marie-Jo de s'installer chez eux. Une cohabitation pour le moins compliquée ! Dans ce film, Josiane Balasko offre des moments d'anthologie et s'attache à mettre en scène l'homosexualité féminine, rarement abordée à cette époque au cinéma. Elle recevra le César du meilleur film et du meilleur scénario original ou adaptation en 1996. Au total, le film recevra cinq récompenses dont le Golden Globes du meilleur film étranger.

    Mégane Bellée

  • © Sipa, NANA PRODUCTIONS 8/10

    "Cette femme-là" (2003)

    En 2003, Josiane Balasko joue dans le polar de Guillaume Nicloux "[MOVIE=51397]Cette femme-là[/MOVIE]". Elle y incarne Michèle Varin, une femme flic obnubilée par la mort de son fils. Tombée dans les médicaments et l'alcool, elle passe ses soirées à faire des puzzles jusqu'au jour où elle doit enquêter sur le meurtre d'une femme retrouvée pendue dans la forêt. Elle a été nommée en 2004 au César de la meilleure actrice pour ce rôle.

    Mégane Bellée

  • © Abaca, David Niviere 9/10

    "Le bazar de la charité" (2019)

    En 2019, Josiane Balasko joue dans la super production de TF1 et Netflix "[COLLECTION=1023279]Le Bazar de la charité[/COLLECTION]". Elle y incarne Madame Huchon, la mère d'une des jeunes femmes mortes dans l'incendie. Pour protéger son héritage, elle va s'accaparer Rose Rivière ([PERSON=277773]Julie de Bona[/PERSON]), brûlée et devenue méconnaissable de par ses blessures. Un rôle dramatique qu'elle incarne à merveille. [ITALIC]Josiane Balasko et son mari George Aguilar au lancement du "Bazar de la charité", le 30 septembre 2019.[/ITALIC]

    Mégane Bellée

  • © DR, Mars Distribution 10/10

    "Grâce à dieu" (2019)

    Avec le temps, Josiane Balasko s'intéresse à des rôles plus dramatiques. En 2019, elle prend place dans le nouveau film de François Ozon "[MOVIE=263132]Grâce à dieu[/MOVIE]". Inspiré de l'affaire Bernard Preynat, le film s'appuie a montrer le combat judiciaire mené par des victimes mineurs, d'abus sexuels dans l'Église. Dans le chef-d'oeuvre de [PERSON=28007]François Ozon[/PERSON], Josiane Balasko incarne Irène, la mère d'Emmanuel ([PERSON=134347]Swann Arlaud[/PERSON]), l'une des victimes d'actes pédophiles. Pour ce rôle, elle a été nommée aux César 2020 dans la catégorie de la meilleure actrice dans un second rôle.

    Mégane Bellée

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