Clint Eastwood en 10 rôles mémorables

Le 10 novembre 2021, les spectateurs pourront découvrir "Cry Macho", le dernier film de Clint Eastwood ! Trois ans après "La Mule", ce long-métrage signe également le retour à l'écran de la star américaine dans le rôle d'un vieux cow-boy sur le déclin. Acteur prolifique, la carrière de Clint Eastwood a depuis la fin des années 1950 été ponctuée de nombreux rôles mémorables. Voici dix de ses performances à (re)découvrir.

© Sipa, REX FEATURES 1/10

"Pour une poignée de dollars" (1964) de Sergio Leone

Après des apparitions à la télévision et au cinéma dans des seconds rôles, Clint Eastwood décroche le haut de l'affiche à trente-quatre ans dans "Pour une poignée de dollars". Dans ce premier volet de La trilogie du dollar du grand Sergio Leone, l'acteur incarne L'homme sans nom, un justicier à la gâchette facile. Devenu un des plus grands westerns spaghetti de tous les temps, le film et ses deux suites ("Et pour quelques dollars de plus" et "Le bon, la brute et le truand") propulsent Clint Eastwood sur le devant de la scène.

Marine Pallec, Jellyfish France
© Sipa, MARY EVANS 2/10

"La kermesse de l'ouest" (1969) de Joshua Logan

Suite au succès de La trilogie du dollar, Clint Eastwood enchaîne un nombre incalculable de westerns où il enchaine les rôle de vigilante. Film largement décrié par l'acteur dans la suite de sa carrière, "[MOVIE=8202]La kermesse de l'ouest[/MOVIE]" propose néanmoins de découvrir ses talents de chanteur puisqu'il s'agit...d'un western musical. Clint Eastwood y incarne le naïf Pardner, amoureux de la belle Elizabeth ([PERSON=265629]Jean Seberg[/PERSON]). Si l'intrigue ne casse pas trois pattes à un canard, elle a au moins le mérite de faire découvrir le dur à cuir du cinéma américain sous un jour nouveau et plutôt divertissant.

Marine Pallec, Jellyfish France
© Sipa, INTERFOTO USA 3/10

"L'inspecteur Harry"(1971) de Don Siegel

Avec L'homme sans nom, l'inspecteur Harry est sans aucun doute l'autre grand rôle de Clint Eastwood au cinéma. Réalisé par [PERSON=1241]Don Siegel[/PERSON] - un des deux principaux mentor du Eastwood réalisateur avec Sergio Leone -, "[MOVIE=381]L'inspecteur Harry[/MOVIE]" met en avant Harry Callahan, un inspecteur aux méthodes peu orthodoxes, ici à la poursuite d'un dangereux tueur en série. Inspiré de l'affaire du tueur du Zodiac, le long-métrage connaît un succès retentissant au box-office. Par la suite, Clint Eastwood reprendra son rôle dans pas moins de quatre suites, tournées entre 1973 et 1988.

Marine Pallec, Jellyfish France
© Sipa, REX FEATURES 4/10

"Le canardeur" (1974) de Michael Cimino

Premier film du regretté [PERSON=269613]Michael Cimino[/PERSON] ("La porte du paradis"), "[MOVIE=34451]Le canardeur[/MOVIE]" est une sorte de buddy movie. Clint Eastwood y incarne John Doherty, alias Le Canardeur, un braqueur de banque qui se lie d'amitié avec un jeune aventurier incarné par [PERSON=11294]Jeff Bridge[/PERSON]. Les deux compères décident alors d'allier leurs forces pour dérober le butin d'une banque dans un film divertissant et aux mutliples rebondissements.

Marine Pallec, Jellyfish France
© Sipa, AP 5/10

"Doux, dur et dingue" (1978) de James Fargo

Dans "[MOVIE=557]Doux, dur et dingue[/MOVIE]" on retrouve Clint Eastwood dans un registre qui lui est inhabituel : la comédie d'action. Ici, il est Philo Beddoe, un routier amateur de bagarres qui parcourt les routes à la recherche de l'amour en compagnie de son frère Orville (Geoffrey Lewis) et de Clyde, son orang-outan. Bien que ses managers aient tenté de le dissuader d'accepter le rôle, le film demeure encore à ce jour un de ses plus gros succès de Clint Eastwood. En effet, le film remporta 104 millions de dollars au box-office pour un budget de 5 millions, un score inattendu qui engendra le production d'une suite "Ça va cogner", sortie deux ans plus tard.

Marine Pallec, Jellyfish France
© Sipa, NANA PRODUCTIONS 6/10

"L'évadé d'Alcatraz" (1979) de Don Siegel

Tourné en 1978 et inspiré d'une histoire vraie, "[MOVIE=378]L'évadé d'Alcatraz[/MOVIE]" signe la cinquième et dernière collaboration entre Clint Eastwood et Don Siegel. L'acteur joue le rôle de Frank Morris, un prisonnier au QI exceptionnel qui décide de fomenter un plan pour s'échapper de l'impitoyable prison d'Alcatraz.

Marine Pallec, Jellyfish France
© Sipa, WEBER ANITA 7/10

"La corde raide" (1984) de Richard Tuggle

Dans "[MOVIE=390]La corde raide[/MOVIE]", Clint Eastwood incarne un de ses rôles les plus complexes et ambivalents. Ici, il incarne l'inspecteur Wes Block - un homme marié et en apparence bien sous tous rapports - qui cache cependant de troubles penchants. Lorsqu'un serial killer se met à tuer des prostituées, y compris quelques-unes qui s'avèrent proches de Block, celui-ci se met à sa poursuite et se met peu à peu à questionner sa propre morale.

Marine Pallec, Jellyfish France
© Sipa, NANA PRODUCTIONS 8/10

"Dans la ligne de mire" (1993) de Wolfgang Petersen

Autre époque, autre flic, autre tueur. Thriller haletant, "[MOVIE=8293]Dans la ligne de mire[/MOVIE]" voit Clint Eastwood se glisser dans la peau de Frank Horrigan, un agent du Secret Service rongé par la culpabilité pour ne pas avoir su empêcher l'assissinat de JFK, survenu trente ans plus tôt. Quand un nouveau tueur menace de s'en prendre à l'actuel Président, Horrigan décide de tout faire pour l'arrêter. Un impitoyable jeu du chat et de la souris se met alors en place.

Marine Pallec, Jellyfish France
© Sipa, RONALDGRANT/MARY EVANS 9/10

"Sur la route de Madison" (1995) de Clint Eastwood

Depuis "Un frisson dans la nuit", tourné en 1970, Clint Eastwood n'est plus seulement un acteur, c'est aussi un réalisateur. Avec "[MOVIE=12994]Sur la route de Madison[/MOVIE]", il signe un grand drame romantique en mettant en scène la romance contrariée entre une femme mariée ([PERSON=406]Meryl Streep[/PERSON]) et un photographe (Eastwood). Suite à leur rencontre, et en dépi de l'issue inévitablement tragique de leur relation, les deux entretiennent une brève liaison dont le souvenir perdurera toute leur vie. Un des plus grands films de Clint Eastwood et une de ses plus belles performances.

Marine Pallec, Jellyfish France
© Sipa, INTERFOTO USA 10/10

"Une nouvelle chance" (2012) de Robert Lorenz

Depuis les débuts de réalisateur, de moins en moins de cinéastes ont eu au cours des années le privilège de diriger l'acteur au cinéma. Ici, il incarne Gus Lobel - un recruteur de baseball vieillissant qui fait décide de faire équipe avec sa fille, Mickey ([PERSON=1696]Amy Adams[/PERSON]), une avocate avec laquelle il entretient des relations tendues. Si le film a connu un succès critique mitigé à sa sortie, il a toutefois rencontré un grand succès au box-office. Si "[MOVIE=198088]Une nouvelle chance[/MOVIE]" connaît en effet quelques écueils, il vaut toutefois pour la belle performance de ses deux acteurs principaux.

Marine Pallec, Jellyfish France