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Cinéma et écologie : 10 films sur la pollution à (re)voir

La pollution, fléau de la civilisation moderne, inspire les cinéastes. À l'occasion de la sortie du film "Dark Waters" de Todd Haynes, en salle le 26 février 2020, retour sur les films pleins de bactéries !

  • © DR, Twentieth Century Fox France 1/10

    "Avatar" de James Cameron (2009)

    Succès mondial au box-office, le film de science-fiction en 3D "[MOVIE=61282]Avatar[/MOVIE]" traite de l'invasion de la planète Pandora alors que ses habitants, la tribu des Na'vi, co-existent paisiblement avec la nature. La terre des primitifs bleus, géants de presque trois mètres, est enviée pour ses minerais rares. Les habitants sont contraints de défendre leur luxuriante forêt avec des arcs et des flèches contre l'envahisseur humain et son armement de pointe qui ravagent leur environnement.

    Elodie Falco

  • © DR, Mars Distribution 2/10

    "Promised Land" de Gus Van Sant (2012)

    Lorsque deux employés d'une compagnie pétrolière débarquent dans une petite campagne de Pennsylvanie pour forer les terres des paysans, cela fait des étincelles. Dans "Promised Land", le réalisateur Gus Van Sant réunit un duo de haut niveau, Matt Damon et Frances McDormand, pour évoquer l'exploitation problématique de gisements de gaz.

    Elodie Falco

  • © DR, Le Studio Ghibli 3/10

    "Princesse Mononoké" de Hayao Miyazaki (2000)

    Chef-d'oeuvre du Studio Ghibli, "[MOVIE=73176]Princesse Mononoké[/MOVIE]" est une merveilleuse fable écologique. La jeune fille-loup assure la protection de la nature en combattant la métaphore du développement industriel, visible, par exemple, à travers l'animal radioactif qu'est le cerf-dieu. "[ITALIC]Les siècles passant, l'équilibre se modifia. Les rares forêts que l'homme n'avait pas saccagées furent alors protégées par des animaux immenses qui obéissaient au grand esprit de la forêt. C'était le temps des dieux et le temps des démons[/ITALIC]", peut-on entendre dans l'animation de [PERSON=276871]Hayao Miyazaki[/PERSON].

    Elodie Falco

  • © DR, Jersey Films 4/10

    "Erin Brockovich, seule contre tous" de Steven Soderbergh (2000)

    [PERSON=1043]Steven Soderbergh[/PERSON] porte à l'écran l'histoire vraie d'une mère de famille embauchée aux archives d'un cabinet d'avocats. Erin Brockovich, incarnée par la splendide [PERSON=73]Julia Roberts[/PERSON], découvre une affaire de pollution d'eau potable et de rejets toxiques provoquant de graves maladies à des habitants de Hinkley, en Californie. Le combat commence !

    Elodie Falco

  • © DR, Walt Disney Pictures France 5/10

    "Wall-E" d'Andrew Stanton (2008)

    À travers un "videur automatique pour lavage et levage de classe E" nommé [MOVIE=123734]Wall-E[/MOVIE], ce bijou Pixar signe une critique acerbe de la société de consommation. L'adorable petit robot est chargé de nettoyer la Terre, transformée en une véritable décharge publique. Selon certaines études, le monde suivrait réellement les traces de ce déchirant film.

    Elodie Falco

  • © DR, Les Acacias 6/10

    "Au nom du peuple italien" de Dino Risi (1971)

    Cinéaste engagé, Dino Risi s'entoure des stars Ugno Tognazzi et Vittorio Gassman pour dénoncer la corruption industrielle et politique. "[MOVIE=15756]Au nom du peuple italien[/MOVIE]", comédie fictionnelle se voulant réaliste, montre des rues pleines de détritus, des plages polluées et le désastre de l'industrialisation sauvage de la ville. La scène d'ouverture exhibe un poisson mort qui, une fois rejeté à la mer, empoisonne une mouette qui, à son tour, s'échoue sur le sable. Le second plan dévoile le coupable : la pollution émanant de l'usine chimique de Santenocito.

    Elodie Falco

  • © DR, Twentieth Century Fox France 7/10

    "L'île aux chiens" de Wes Anderson (2018)

    Dans "[MOVIE=241680]L'Île aux chiens[/MOVIE]", [PERSON=1225]Wes Anderson[/PERSON] s'enquiert de la condition canine à travers des déportés à quatre pattes, isolés sur une île-poubelle. Spot, Rex, Chief, Boss, King et Duke décident de faire de la résistance ! Dans cette création décalée et hypnotisante, les chiens parlent de politique, d'expérimentations scientifiques et de crise écologique. Une épopée au milieu des détritus.

    Elodie Falco

  • © DR, Diaphana Films 8/10

    "Home" d'Ursula Meier (2008)

    Dans son patelin, Marthe était tranquille jusqu'à ce que l'État décide de reprendre les travaux d'une autoroute inachevée, près de la maison. Finis le chant des oiseaux et l'odeur de la campagne, ils sont remplacés par les klaxons des voitures et les effluves d'essence. Les inconvénients de la civilisation débarquent, [PERSON=470]Isabelle Huppert[/PERSON] n'était pas prête.

    Elodie Falco

  • © DR, Océan Films 9/10

    "The Host" de Bong Joon-ho (2006)

    Si Bong Joon-ho est l'un des cinéastes les plus en vogue de 2019-2020, sa filmographie ne commence, et ne s'arrête pas non plus, au multi-récompensé "[MOVIE=255238]Parasite[/MOVIE]". Classé troisième long-métrage le plus important de 2006 par [ITALIC]Les Cahiers du Cinéma[/ITALIC], "[MOVIE=111431]The Host[/MOVIE]" est un effrayant thriller fantastique. Des produits toxiques sont déversés dans la rivière Han. De cette pollution naît une créature... spéciale.

    Elodie Falco

  • © DR, Ad Vitam 10/10

    "Grand Central" de Rebecca Zlotowski (2013)

    Dans "[MOVIE=206128]Grand Central[/MOVIE]", la réalisatrice [PERSON=253213]Rebecca Zlotowski[/PERSON] filme deux jeunes gens, Karole ([PERSON=149205]Léa Seydoux[/PERSON]) et l'employé d'une centrale nucléaire Gary (Tahar Rahim), faisant face à la pollution radioactive. Bémol, les radiations se propagent aussi vite que les sentiments.

    Elodie Falco

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