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10 grands films avec Jean-Pierre Bacri

Après une longue bataille contre le cancer, Jean-Pierre Bacri s'est éteint le 18 janvier dernier. Alors qu'il aurait fêté ses 70 ans le 24 mai 2021, voici dix grands films de ce râleur invétéré, qui reste surtout une grande figure du théâtre et du cinéma français.

  • © Sipa, SIPA 1/10

    "L'été en pente douce" (1987) de Gérard Krawczyk

    Avec ce film, Gérard Krawczyk rend hommage à [PERSON=235]Coluche[/PERSON]. En effet, le réalisateur avait au départ pensé à l'humoriste pour jouer Maurice Leheurt. Victime d'un accident de moto, il sera remplacé par [PERSON=971]Jacques Villeret[/PERSON]. Jean-Pierre Bacri, lui, campe le rôle de Fane, un personnage complexe qui est à la fois tendre et rude. Manutentionnaire dans un supermarché, il décide à la mort de sa mère de s'installer à la campagne avec sa compagne Lilas (Pauline Lafont) et Maurice son frère handicapé mental qui refuse de retourner en hôpital psychiatrique.

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © DR, Les Films du Loup 2/10

    "Subway" (1985) de Luc Besson

    Il est le second essai de Luc Besson et sera son premier succès. Dans "Subway", le réalisateur met en scène Jean-Pierre Bacri qui joue l'inspecteur Batman. De caractère râleur, ce personnage se retrouve impuissant face à un voleur (Jean-Hugues Anglade) qui s'avère être un as du roller. Batman passe alors son temps à hurler des injures et Jean-Pierre Bacri prouve à travers ce rôle qu'il peut faire rire tout en jouant la mauvaise humeur.

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © Sipa, SIPA 3/10

    "Mes meilleurs copains" (1989) de Jean-Marie Poiré

    Dans cette comédie douce-amère, Jean-Marie Poiré fait envoler en éclat tous les espoirs de jeunesse. Vingt ans après mai 68, une bande de copains se rejoigne le temps d'un week-end dans une maison de campagne. Devenus adultes, ils prennent conscience de la désillusion de leurs rêves d'adolescents à travers des flashback qui rythment le film. Guido - le personnage de Jean-Pierre Bacri - se rêvait cinéaste érotico-expérimental tendance gay. Il sera finalement un fils de pub, comme les années 80 en ont hélas beaucoup produit.

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © Sipa, NANA PRODUCTIONS 4/10

    "Cuisine et dépendances" (1993) de Philippe Muyl

    Adaptée de la pièce de théâtre du même nom d'Agnès Jaoui et de Jean-Pierre Bacri, cette comédie de [PERSON=277256]Philippe Muyl[/PERSON] reprend les mêmes codes que la pièce de théâtre originale en se déroulant dans une seule et même pièce. De plus, le couple Jaoui/Bacri, auteur de la scène reprennent leur rôle initial. Ce huis clos raconte l'histoire de Martine (Zabou Breitman) et Jacques (Sam Karmann), qui heureux d'avoir invité un vieil ami devenu présentateur vedette et son épouse Charlotte (Agnès Jaoui) vont vite désenchanter. Le soir même, s'ajoute à leur table Georges (Jean-Pierre Bacri), qui passe son temps à râler et Fred (Jean-Pierre Daroussin), le frère de Martine grand immature et passionné de poker.

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © BestImage, MPP 5/10

    "Un air de famille" (1996) de Cédric Klapisch

    Pour cette comédie, [PERSON=775]Cédric Klapisch[/PERSON] s'est inspiré de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Pierre Bacri et d'Agnès Jaoui. On y retrouve les acteurs Jean-Pierre Darroussin, Catherine Frot et Jean-Pierre Bacri pour une réunion de famille où les vieilles rancoeurs ressurgissent et deviennent peu à peu des règlements de compte.

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © BestImage, MPP 6/10

    "Didier" (1997) d'Alain Chabat

    Pour son premier film derrière la caméra[PERSON=131]Alain Chabat[/PERSON] propose une comédie totalement loufoque. Un labrador se réveille dans la peau d'un homme et joueur de foot. Ce mi-homme, mi-chien fera la rencontre d'un agent sportif campé par Jean-Pierre Bacri, qui doit à tout prix se dépêtrer d'une affaire suspicieuse. Si le duo marque les esprits, le film, lui, sera récompensé du César du meilleur premier film.

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © BestImage, MPP 7/10

    "Le goût des autres" (2000) d'Agnès Jaoui

    Jean-Jacques Castella (Jean-Pierre Bacri) est un chef d'entreprise. Marié, menant une vie confortable, il n'est ni heureux, ni malheureux. Dénué de culture, il va un soir tomber sous le charme d'une comédienne interprétant Bérénice dans une représentation de la pièce éponyme de Jean Racine. Nommé aux Oscars et récompensé de quatre Césars, ce film confronte l'être humain à des univers opposés au sien, dénonçant ainsi la complexité des relations.

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © BestImage, MPP 8/10

    "Les Sentiments" (2003) de Noémie Lvovsky

    Ce film montre à quel point on ne perçoit pas toujours sa juste valeur. Le personnage de Jean-Pierre Bacri - un médecin à quelques mois de la retraite - se trouve gros, vieux et moche. Un constat qui diverge aux yeux de sa voisine ([PERSON=362]Isabelle Carré[/PERSON]) qui voit en lui un homme gracieux. Mariée, cette dernière ne pourra lutter contre ses sentiments et tombera amoureuse de Jacques. Un film dans lequel Jean-Pierre Bacri se révèle émouvant et très cru à la fois par son vocabulaire osé : "[ITALIC]J'étais un vieil enfant / Je suis un jeune chien maintenant / Ça fait du bien ! / J'ai pas la trouille / Ça fait du bien / Jusqu'au fond des couilles.[/ITALIC]"

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © DR, Les Films A4 9/10

    "Au bout du conte" (2013) d'Agnès Jaoui

    Pour son quatrième long métrage, co-écrit avec[PERSON=717]Jean-Pierre Bacri[/PERSON], Agnès Jaoui nous transporte au coeur des stéréotypes littéraires à travers une galerie de personnages : une princesse rousse (Agathe Bonitzer), un prince musicien (Jean-Pierre Bacri), une comédienne ratée (Agnès Jaoui) un homme aux yeux de loup (Benjamin Biolay)... Des acteurs surprenants dans leurs rôles de conte de fée et des images magiques qui se figent tel un livre avant de laisser les comédiens s'exprimer par leur gestuelle.

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

  • © BestImage, MPP 10/10

    "Le sens de la fête" (2017) d'Olivier Nakache et Éric Toledano

    Organisateur de mariages, Max (Jean-Pierre Bacri) est très à cheval sur son métier. Il se donne corps et âme pour satisfaire sa clientèle et y parvient avec succès... jusqu'à une dernière cérémonie. Les plats prévus sont immangeables, le personnel enchaîne les gaffes, le chanteur n'en fait qu'à sa tête... Bref, les catastrophes se multiplient et Max se retrouve désemparé. Si la comédie est quelque peu déjantée, Jean-Pierre Bacri, souligne à travers son personnage, le visage d'un homme qui, tout en se battant contre sa dépression, a à coeur de rendre ce jour si particulier en un souvenir mémorable.

    Mathilde Dandeu, Jellyfish France

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