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10 fois où Ryan Gosling fait mieux qu'être le beau gosse de service

Faire fondre les spectateurs, le sex-symbol canadien sait faire et le prouve notamment dans "Crazy, Stupid, Love" ou encore "N'oublie jamais". Lassé de son image préconçue de séduisant chevalier servant, Ryan Gosling s'amuse désormais à la faire voler en éclats à l'aide de rôles mutiques, hostiles, amochés physiquement et mentalement. À l'occasion de ses quarante ans, jeudi 12 novembre 2020, retour sur ses performances où il démontre être plus qu'un joli corps musclé !

  • © DR, StudioCanal 1/10

    "The Place Beyond the Pines" (2013) de Derek Cianfrance

    En blond peroxydé au visage fermé conduisant une moto vombrissante, presque menaçante, avec les triceps apparents et des tatouages jusque sur le visage... Pas de doute, [PERSON=1400]Ryan Gosling[/PERSON] compte jouer au gros dur. Ce long-métrage suit deux personnages, cet instable en manque de repères familiaux et un policier descendant d'une famille aisée ([PERSON=1921]Bradley Cooper[/PERSON]). Imprévisible, le film révèle une surprise déroutante au spectateur vers son milieu, contraire aux codes des récits habituels. Après quelques instants d'incompréhension (ou de déception !) se succèdent une deuxième partie prenante où ne cesse de planer une ombre. Et quelle ombre ! Même sans présence, [PERSON=435993]Derek Cianfrance[/PERSON] traduit la puissance d'une absence dans cette oeuvre sur l'héritage, les fautes du père retombant sur le fils.

    Elodie Falco

  • © DR, Sony Pictures 2/10

    "Blade Runner 2049" (2017) de Denis Villeneuve

    Classique de science-fiction par excellence, le premier "Blade Runner" réalisé par Ridley Scott en 1982 suit Rick Deckard (Harrison Ford), un tueur à gages utilisé comme outil par les forces de l'ordre. Il a pour mission de rétablir l'ordre dans un Los Angeles sombre et pluvieux, où la menace semble rôder à chaque coin de rue, en veillant à la bonne conduite des androïdes, appelés réplicants, qui sont partout. Le réalisateur Denis Villeneuve décide de donner une suite à cette oeuvre culte en retournant dans ce L.A poisseux avec un autre "blade runner" : l'agent K. Avec ce personnage glacial et taiseux, traqué par les hautes sphères pour avoir mis le doigt sur un secret d'état, Ryan Gosling se détache de ses rôles de trentenaire sexy. L'acteur fait l'unanimité bien que son arrivée dans le projet n'avait pas été prise avec le sourire par les fans du genre.

    Elodie Falco

  • © DR, Films sans Frontières 3/10

    "Blue Valentine" (2010) de Derek Cianfrance

    Depuis "[MOVIE=47422]N'oublie jamais[/MOVIE]", Ryan Gosling s'est auto-collé cette image de petit-ami romantique que toutes les productions à l'eau de rose veulent dupliquer. Avec "[MOVIE=131494]Blue Valentine[/MOVIE]", qui conte l'histoire d'amour de Dean et Cindy, les âmes fleurs bleues s'attendaient à voir leur beau blondinet leur vendre à nouveau du rêve. Pas du tout ! L'acteur prend le contrepied de tout ce qui est attendu de lui à Hollywood dans ce mariage en crise. ll y apparaît déboussolé par la vie et dépossédé de tout son sex-appeal en se montrant sous son plus mauvais profil : un gentil looser assez porté sur la boisson et atteint de calvitie. Le réalisateur Derek Cianfrance confronte les plus beaux et les pires jours du couple en perdition que lui et Michelle Williams interprètent avec brio. L'année de leur rencontre apporte la nostalgie. Celles, des années plus tard, de leur relation qui vacille émeuvent terriblement. Marquant !

    Elodie Falco

  • © DR, Universal Pictures International France 4/10

    "First Man" (2018) de Damien Chazelle

    Si beaucoup de spectatrices rêvent que Ryan Gosling leur décroche la Lune, c'est avec un air grave et sans l'ombre d'un jeu de séduction qu'il s'attèle à sa tâche. Il est le "[MOVIE=135374]First Man[/MOVIE]", le premier homme à fouler cet objet céleste rempli de cratères, pour la caméra de [PERSON=524252]Damien Chazelle[/PERSON]. Dans ce biopic historique qui relate la plus grande épopée spatiale, il se glisse dans la combinaison du légendaire [PERSON=479925]Neil Armstrong[/PERSON]. Toujours ailleurs, la tête dans les étoiles, l'interprétation sobre du comédien colle à merveille avec l'image introvertie que laisse l'astronaute. Un long-métrage vibrant où l'acteur se montre héroïque sans avoir besoin d'en faire trop côté virilité.

    Elodie Falco

  • © DR, Le Pacte 5/10

    "Drive" (2011) de Nicolas Winding Refn

    Polar exaltant, "[MOVIE=135082]Drive[/MOVIE]" marque la maturité d'un jeune réalisateur et, inévitablement, apporte une certaine crédibilité à sa vedette principale. Dans ce Los Angeles austère se retrouve l'austérité particulière des films de William Friedkin et de ceux de Michael Mann. Contrairement à ce que l'affiche peut suggérer, il ne s'agit ni d'un film de hold-up, ni d'un film de voiture à la "Fast and Furious". Ryan Gosling est cet énigmatique et taiseux conducteur, qui promet à chacun des clients de son taxi de les mener à destination peu importe ce qu'il arrive au cours de ses missions. Le comédien trace sa route au milieu d'une flopée de gangsters et éblouit dans cette oeuvre visuellement frappante et intensément sonore.

    Elodie Falco

  • © DR, Space Rocket Nation, Gaumont & Wild Bunch 6/10

    "Only God Forgives" (2013) de Nicolas Winding Refn

    Deuxième expérience auprès de Nicolas Winding Refn pour Ryan Gosling qui signe un nouveau drame ultra-violent ! Il y incarne Julian, un Américain qui a choisi de vivre en Thaïlande pour échapper à la justice de son pays natal. Son frère vit avec lui au pays du sourire. Un jour, tout dérape lorsque Billy est retrouvé assassiné après avoir lui-même massacré une prostituée. Suite au décès de son fils favori, leur mère (impressionnante [PERSON=1065]Kristin Scott Thomas[/PERSON]), elle-même à la tête d'un réseau de criminels, ordonne à Julian de venger toute sa famille. Et, encore une fois, Ryan Gosling n'est pas là pour jouer au guignol.

    Elodie Falco

  • © DR, EuropaCorp Distribution 7/10

    "The Nice Guys" (2016) de Shane Black

    Plongée dans les années 1970 ! [PERSON=524]Russell Crowe[/PERSON] et Ryan Gosling se transforment en une version trash de Starsky et Hutch. Ils sont caustiques, ils sont fourbes et jubilent face aux scandales. Le beau blond fait preuve d'une hilarante auto-dérision en incarnant un séduisant mais peu malin inspecteur. "[ITALIC]Deux détectives privés enquêtent sur le prétendu suicide d'une starlette. Malgré des méthodes pour le moins 'originales', leurs investigations vont mettre à jour une conspiration impliquant des personnalités très haut placées...[/ITALIC]", explique le synopsis.

    Elodie Falco

  • © DR, SND 8/10

    "La La Land" (2017) de Damien Chazelle

    Cinéma et musique sont les deux passions hautement affirmées de Ryan Gosling. Celui qui a commencé sa carrière dans le Mickey Mouse Club, aux côtés des jeunes Britney Spears et Justin Timberlake, renoue avec le quatrième art grâce à une comédie musicale qui a été le plus grand succès de 2017. Pour Damien Chazelle ("[MOVIE=235885]Whiplash[/MOVIE]"), il devient Sebastian, un pianiste de jazz qui tombe sous le charme d'une comédienne en devenir nommée Mia ([PERSON=30145]Emma Stone[/PERSON]). Dans ce tourbillon de vie, d'amour, de danse et de chant, le couple rayonne et submerge le spectateur de toutes les émotions... jusqu'à le laisser en larmes avec son inoubliable clap de fin.

    Elodie Falco

  • © Sipa, Nana Productions 9/10

    "Stay" (2006) de Marc Forster

    "[ITALIC]Un jeune homme dépressif annonce à son psychiatre qu'il va se suicider dans trois jours. En désespoir de cause, le psychiatre va entraîner son nouveau patient dans un voyage cauchemardesque entre la vie et la mort à travers la ville[/ITALIC]", explique simplement le synopsis officiel. Interprété par Ryan Gosling, le névrosé va se retrouver face à [PERSON=1035]Ewan McGregor[/PERSON] en docteur. La réalisation mise tout sur l'esthétique et la technique qui servent à remonter le fil de l'action grâce à des détails : tout autant d'indices pour comprendre ce schmilblick qui joue sur la perception de la réalité.

    Elodie Falco

  • © DR, Metropolitan FilmExport 10/10

    "Les Marches du pouvoir" (2011) de George Clooney

    Réalisé par [PERSON=67]George Clooney[/PERSON], qui incarne également le candidat à l'élection américaine autour duquel le scénario tourne, ce film veut montrer les arcanes du pouvoir. Le conseiller de campagne du gouverneur Morris, Stephen Meyers (Ryan Gosling), est un idéaliste qui respecte un certain code moral. Seulement, il va vite comprendre qu'il n'est pas rare de faire preuve d'une grande ambiguïté morale en politique, là où la corruption et le cynisme sont chaudement installés.

    Elodie Falco

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