Les diapos photos
10 photos

10 films qui ont marqué un tournant majeur dans l'histoire du cinéma

Il y a des films que l'on adore, que l'on aime regarder une fois par an (et même parfois plus). Des films qui font écho à des éléments de notre propre vie et en deviennent une oeuvre importante. Puis, il y a les grands films qui, au-delà d'avoir marqué le public, ont marqué LE monde du cinéma par leur histoire, leur entrée au box-office et leur technique cinématographique. En voici 10.

  • © Sipa, INTERFOTO USA/SIPA 1/10

    "Avatar" de James Cameron (2009) : le premier film le plus coûteux de l'histoire du cinéma

    Le 14 décembre 2022, c'est la sortie du très attendu "Avatar 2", dont le premier volet a battu tous les records ! Pour réaliser ce chef-d'oeuvre, James Cameron aurait dépensé 400 millions de dollars ! Un véritable coût mais qui en valait la peine puisque le film a rapporté 2,9 milliards de dollars au box-office global. Et si le long-métrage a conquis le coeur du public, c'est par sa qualité majestueuse et grâce à la Performance Capture, une technique que James Cameron n'a pas inventée, mais a largement améliorée. Pour cela, le réalisateur a tout simplement placé une mini caméra vidéo devant le visage de ses acteurs afin d'être plus fidèle à la captation des expressions et des regards. Sam Worthington et Zoe Saldana dans une scène d' "Avatar", en 2009.

    Mathilde Dandeu, Webedia

  • © Sipa, MARY EVANS 2/10

    "Le chanteur de Jazz" d'Alan Crosland (1927) : le premier film parlant

    "Le chanteur de Jazz" n'est pas le premier film sorti au cinéma, mais le premier où les spectateurs ont pu entendre des voix. Porté par Al Jolson, apparu en grimé (ce qui serait désormais très mal vu), le long-métrage a, à l'époque, exploité un procédé de sonorisation appelé Vitaphone. La bande sonore ne comportait que 354 mots, mais ce fut une véritable révolution pour le cinéma.[ITALIC] Al Jolson et May Mcavoy dans une scène du film "Le chanteur de Jazz", en 1927. [/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Webedia

  • © Sipa, RONALDGRANT/MARY EVANS 3/10

    "Blanche-Neige et les Sept nains" (1937) : le premier dessin animé en couleur

    Fan des Walt Disney ? Vous serez ravi d'apprendre que "Blanche-Neige et les Sept Nains" a marqué l'histoire du cinéma en étant le premier dessin animé de long-métrage et en couleur. Un film qui a eu un très grand succès et qui continue de faire rêver petits et grands.

    Mathilde Dandeu, Webedia

  • © Sipa, NANA PRODUCTIONS/SIPA 4/10

    "La guerre des étoiles" de George Lucas (1977) : l'arrivée des effets spéciaux

    Avec "La guerre des étoiles", George Lucas s'impose comme le pionnier des effets spéciaux et initie un nouveau mode de production : le blockbuster programmé. Aujourd'hui, la trilogie est toujours un grand succès avec de nombreux produits dérivés ou encore des séries. Puis, il y a ce prologue ancré dans la culture populaire : "[ITALIC]Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...[/ITALIC]"[ITALIC]Harrison Ford dans une scène de "La guerre des étoiles", en 1997.[/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Webedia

  • © Sipa, NANA PRODUCTIONS 5/10

    "À bout de souffle" de Jean-Luc Godard" (1960) : l'annonce de la Nouvelle Vague

    À l'écran on y voit le beau Jean-Paul Belmondo et la belle Jean Seberg, qui avec "À bout de souffle", vont faire partie des premiers comédiens d'une nouvelle ère et plus précisément de la Nouvelle Vague. Un film avec lequel Jean-Luc Godard casse les codes du cinéma traditionnel et impose une nouvelle manière de voir, de faire, de penser et de ressentir. Des personnages auxquels les cinéphiles peuvent s'identifier. Il n'y a plus de barrière entre l'oeuvre et le public, qui évolue dans une société française en pleine mutation. [ITALIC]Jean Seberg et Jean-Paul Belmondo dans une scène d ' "À bout de souffle", en 1960. [/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Webedia

  • © Sipa, RONALDGRANT/MARY EVANS 6/10

    "Titanic" de James Cameron (1997) : le premier gros succès du box-office

    Parler de "Titanic", c'est évoquer une tragique histoire d'un paquebot qui échoue entraînant la perte de 1500 personnes. C'est aussi souligner la belle histoire d'amour entre Jack (Léonardo Dicaprio) et Rose (Kate Winslet). Un film de 3h14 et qui pourtant a attiré en France plus de 21,7 millions de spectateurs, le plaçant en haut du podium des tickets vendus. Un succès bien mérité pour James Cameron, qui n'a pas hésité à descendre à plus de 4000 mètres de profondeur pour filmer la véritable épave du Titanic. Un film pour lequel James Cameron a refusé d'être payé afin qu'il puisse y investir son argent pour que Titanic voit le jour. [ITALIC]Kate Winslet et Léonardo Dicaprio dans "Titanic" en 1997. [/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Webedia

  • © Sipa, Anonymous/AP 7/10

    "Le magicien d'Oz" de Victor Fleming (1939) : un des premiers films à maîtriser le procédé Technicolor

    Inspiré d'une série de romans écrit par L.Frank Baum apparue en 1900 et porté par la sublime Judy Garland, "Le magicien d'Oz" de Victor Fleming est selon l'Americain Film Institute, le dixième meilleur film américain de tous les temps. Au-delà de son histoire, le réalisateur marque les esprits par son Technicolor Flamboyant. Bien que ce ne soit pas le premier film à user de cette technique, c'est le premier à l'avoir utilisé de façon judicieuse visant à montrer la maîtrise du procédé. Toutes les tonalités sont exagérées et apportent au film une véritable identité d'un monde féérique avec un feu d'artifice visuel.[ITALIC] Bert Lahr, Ray Bolger, Judy Garland et Jack Haley dans un extrait du "Magicien d'Oz" en 1939. [/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Webedia

  • © Sipa, MARY EVANS 8/10

    "Sueurs Froides" d'Alfred Hitchcock (1958) : l'invention de l'effet Vertigo

    Il y a les réalisateurs qui se servent des techniques déjà existantes pour les améliorer, puis ceux qui les inventent. Parmi ces génies du cinéma, on ne peut omettre Alfred Hitchcock et l'invention de l'effet Vertigo (titre de son film en VO) dans "Sueurs Froides". Cet effet caméra, il y songeait depuis des années, mais ce long-métrage lui a donné l'occasion de l'expérimenter. En effet, son personnage John est atteint de vertiges dès qu'il se retrouve un peu trop en hauteur. Or, l'effet Vertigo est un effet de caméra qui donne la sensation de reculer tout en faisant se rapprocher les éléments devant. Pour cela, il suffit d'effectuer un travelling arrière combiné à un zoom pour donner l'illusion du vertige. Une invention qu'Alfred Hitchcock a imaginée en rentrant du bal de Chelsea Art à l'Albert Hall de Londres, où il s'est "[ITALIC]saoulé terriblement[/ITALIC]" comme il l'expliquait en entretien avec François Truffaut, dans l'ouvrage Hitchcock Truffaut, il a alors eu la sensation que tout s'éloignait de lui. L'alcool* fait parfois des miracles. [ITALIC]James Stewart et Kim Novak dans "Sueurs Froides", en 1958. [/ITALIC][ITALIC]*L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.[/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Webedia

  • © Sipa, NANA PRODUCTIONS 9/10

    "La Grande Vadrouille" de Gérard Oury (1966) : demeure dans le top 3 des grands films français

    Si désormais il y a "Bienvenue chez les ch'tis" (2008) avec 21 774 181 entrées au box-office français, et "Intouchables" avec 19 490 688 entrées (2011), "La Grande Vadrouille" demeure toujours dans le top 3 des films de l'Hexagone ayant engendré le plus d'entrées dans l'histoire du septième art avec 17 317 745 spectateurs. Ainsi, le film se positionne comme un classique incontournable porté à merveille par Bourvil et Louis de Funès. Comme quoi, il n'y a pas que les drames ou les films avec des supers effets spéciaux qui séduisent les cinéphiles. [ITALIC]Bourvil, Louis de Funès et Terry-Thomas dans "La Grande Vadrouille" en 1966. [/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Webedia

  • © Sipa, REX FEATURES 10/10

    "Short Cuts" de Robert Altman (1993) : s'impose comme le film choral de référence

    "Short Cuts" n'est pas le premier film choral, mais c'est celui qui va impulser cette ligne narrative. Le film sorti en 1993 réunit plus d'une vingtaine de protagonistes qui, comme le veut le film choral, évoluent à travers de multiples histoires entrecroisées. Après "Short Cuts", pléthore d'oeuvres vont s'en inspirer : "Jackie Brown", "8 femmes", "Love Actually", "Babel", "The Grand Budapest Hotel", "Valentine's Day"... [ITALIC]Tom Waits et Lily Tomlin dans "Short Cuts", en 1993.[/ITALIC]

    Mathilde Dandeu, Webedia

Précédent Suivant

Liens commerciaux