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10 films inspirés de faits réels truffés d'erreurs

La mention "inspiré de faits réels" semble omniprésente dans les salles obscures. Mais les biopics et autres films historiques sont-ils véritablement fidèles à la réalité qu'ils sont supposés raconter ? Il n'est pas rare en effet, de relever un certain nombre d'inexactitudes au gré des séquences d'un de ces longs-métrages. Retour sur 10 films inspirés de faits réels truffés d'erreurs.

  • © DR, Warner Bros. France 1/10

    Argo : une séquence finale fantasmée

    Oscar du meilleur film en 2013, "Argo" revient sur une opération d'exfiltration hors du commun réalisée par la CIA en pleine révolution iranienne. Salué par la célèbre agence de renseignements, le long-métrage de Ben Affleck présente toutefois quelques imprécisions. Ainsi, ce n'est pas un mais deux agents qui ont été envoyés sur le terrain pour mener à bien cette mission. Par ailleurs, la réunion des six diplomates américains chez l'ambassadeur canadien ne s'est pas faite aussi facilement que dans le film. À l'inverse, le cinéaste a ajouté une dose de tension supplémentaire avec la scène de vérification téléphonique à l'aéroport, qui n'a jamais eu lieu.

    Pauline Julien

  • © DR, Warner Bros. 2/10

    American Sniper : pour la beauté du patriotisme

    Dans "[MOVIE=208041]American Sniper[/MOVIE]", [PERSON=903]Clint Eastwood[/PERSON] dépeint le destin héroïco-tragique de Chris Kyle, tireur d'élite hors pair des Navy SEAL. Mais le cinéaste a déformé ou omis un certain nombre de détails, faisant notamment abstraction du fait qu'il fût d'abord recalé de l'US Navy. De même, ce n'est pas à la suite de la tempête de Fort Alamo que Kyle est rentré dans sa famille mais à cause de tremblements à répétition de sa main et des menaces de divorce de son épouse. Notons également que le personnage de Mustafa, qui incite le héros à retourner en Irak pour la quatrième fois, n'a tout simplement jamais existé. Enfin, le sniper était en réalité très fier de son record, et bien loin du personnage tourmenté décrit par Eastwood.

    Pauline Julien

  • © DR, Gaumont Columbia Tristar Films 3/10

    À la recherche du bonheur : un portrait bien plus romancé

    Qui n'a pas été ému face au combat de [PERSON=614]Will Smith[/PERSON] pour offrir à son fils une vie décente tout en réalisant son rêve dans "[MOVIE=54098]À la recherche du bonheur[/MOVIE]" ? Mais le film dresse en fait un tableau bien plus lisse et romancée du personnage qu'il ne l'était dans la réalité. Ainsi, le fils de Chris Gardner, issu d'une relation extra-conjugale, n'était que très peu présent aux côtés de son père. Ce dernier a par ailleurs été poursuivi pour violences conjugales. Enfin, ce n'est pas grâce à un Rubik's Cube qu'il a obtenu son poste, mais avec l'aide d'un expert en bourse.

    Pauline Julien

  • © DR, 20th Century Fox 4/10

    Braveheart : le cliché du kilt

    Couronné de cinq Oscars en 1996, "[MOVIE=10080]Braveheart[/MOVIE]" n'échappe pas pour autant aux maladresses historiques. Citons d'abord le fait que William Wallace était en réalité un noble chevalier et non un pauvre paysan, tout en précisant qu'à l'époque, les Écossais ne portaient pas encore de kilt. On peut également remettre en cause la romance entre le héros et la princesse Isabelle, qui n'était qu'une enfant à l'âge où combattait Wallace.

    Pauline Julien

  • © DR, 20th Century Fox 5/10

    Monuments Men : une idylle impossible

    Avec "[MOVIE=201434]Monuments Men[/MOVIE]", [PERSON=67]George Clooney[/PERSON] a levé le voile sur une histoire méconnue de la Seconde Guerre mondiale. Mais ne vous-y trompez pas, les sept sauveurs d'oeuvres d'art du film étaient en fait 350. Quant à l'idylle entre les personnages de [PERSON=674]Cate Blanchett[/PERSON] et [PERSON=69]Matt Damon[/PERSON] ? Impossible en réalité puisque Claire Simone était homosexuelle.

    Pauline Julien

  • © DR, Sony Pictures Releasing France 6/10

    The Social Network : un film bien trop alcoolisé

    Largement acclamé à sa sortie, "[MOVIE=147912]The Social Network[/MOVIE]" n'est pourtant pas totalement fidèle à la véritable histoire de la création du célèbre réseau social. Ce n'est en effet pas après une rupture que [PERSON=158400]Mark Zuckerberg[/PERSON] a eu l'idée de développer Facebook. De même, l'esprit festif des étudiants a quelque peu été exagéré pour le film, ceux-ci étant bien plus concentrés sur leur travail dans la réalité.

    Pauline Julien

  • © DR, François Duhamel 7/10

    Steve Jobs : une forme qui pousse à la faute

    Pour son biopic atypique sur "[MOVIE=207616]Steve Jobs[/MOVIE]", [PERSON=1790]Danny Boyle[/PERSON] a été contraint de s'arranger un peu avec la réalité, inventant purement et simplement un certain nombre de scènes pour servir son film. Il a notamment ajouté la plupart des disputes entre Jobs et Steve Wozniak, dramatisant ainsi largement chaque lancement de produit du fondateur d'Apple.

    Pauline Julien

  • © DR, United International Pictures (UIP) 8/10

    Gladiator : un Empereur remodelé

    Dans "[MOVIE=24944]Gladiator[/MOVIE]", c'est surtout le traitement de l'Empereur Commode qui pose problème. S'il a toujours été dépeint comme particulièrement cruel, le personnage n'a toutefois pas été jusqu'à assassiner son père Marc-Aurèle pour s'assurer de monter sur le trône. Notons également que Commode est en réalité mort étranglé dans son bain, et non dans l'arène à l'issue d'un combat face au personnage incarné par [PERSON=524]Russell Crowe[/PERSON].

    Pauline Julien

  • © DR, SquareOne Entertainment 9/10

    Imitation Game : un oubli majeur

    Contrairement à ce qui nous est montré dans le biopic "[MOVIE=198371]Imitation Game[/MOVIE]", Alan Turing était très proche de ses collaborateurs. Le film fait par ailleurs totalement abstraction de l'existence de Gordon Welchman, un mathématicien qui a largement aidé Turing à fabriquer la fameuse machine Enigma.

    Pauline Julien

  • © DR, Pathé Distribution 10/10

    Alexandre : un phare qui fait tache

    En matière d'erreurs historiques, "[MOVIE=51115]Alexandre[/MOVIE]" d'[PERSON=1374]Oliver Stone[/PERSON] fait office de cas d'école. Outre de nombreuses incohérences qui se glissent ici et là, on y voit surtout le fameux phare d'Alexandrie, pourtant censé avoir été construit après la mort du conquérant.

    Pauline Julien

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